Date de naissance :
19 avril 1922
Lieu de naissance :
Logonna-Daoulas (29 ) France
date de décès :
23 septembre 1940 - Mort Pour La France
Lieu de décès :
(100) A Rufisque (Sénégal) à bord du Commandant Duboc
Cause du décès :
Tué en opération
Engagement dans les FNFL :
1 juillet 1940 - 400 ( Angleterre )
Matricules :
1745B38
Affectations :
Commandant Duboc
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître armurier
N° membre AFL :
13.121
Engagement : FNFL - 400 ( Angleterre )
Embarqué sur le cuirassé Paris en décembre 1939, puis sur l'aviso dragueur Annamite en janvier 1940, c'est apparemment à bord du Paris que Louis Broudin aurait débarqué à Plymouth après l'évacuation du port de Brest le 18 juin 1940. [1]
Après son engagement dans les FNFL, il fut affecté en août 1940 comme quartier-maître armurier sur l'aviso dragueur Commandant Duboc.
Le bâtiment participa à l'opération Menace (tentative de ralliement de Dakar à la France libre par une force navale anglo-gaulliste). Deux embarcations, sous le commandement du capitaine de frégate Thierry d'Argenlieu furent mises à l'eau par l'aviso Savorgnan de Brazza pour tenter de parlementer avec Pierre Boisson, haut commissaire vichyste de l'Afrique française. Mais les émissaires de la France libre furent repoussés par le chef de la police portuaire et essuyèrent des coups de mitrailleuse. D'Argenlieu et un officier furent blessés. Des échanges de tir commencèrent.
Constatant l'impossibilité d'une entrée directe à Dakar, les Gaullistes tentèrent dans l'après-midi un débarquement de fusiliers marins à Rufisque. Le Commandant Duboc essuya des tirs de la batterie du phare de Diokoul qu'il avait mission de neutraliser. L'aspirant Robert Crémel était à son poste de combat, la mitrailleuse double de 13,2 bâbord, avec les quartiers-maîtres Louis Broudin et Baptiste Dupuis. La quatrième salve de la batterie du phare de Diokoul tua l'aspirant Robert Crémel et blessa grièvement le quartier-maître Louis Broudin :
« On a disposé le malheureux Broudin (19 ans) sur la plage arrière - des blessures affreuses à la figure et aux deux jambes : il appelle sa mère. Il s'est tordu de douleur jusqu'à 11 heures du soir ; la mort abrège ses souffrances. » [2]
Selon les témoignage de ses camarades, ses dernières paroles furent : « Vive la France, vengez-moi ! ». Il fut immergé en mer.
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[1] Selon l'information fournie dans la demande d'admission de la mère dans l'Association des Français libres après la guerre. D'autres sources semblent suggérer qu'il aurait débarqué de l'Annamite.
[2] Témoignage du quartier-maître Robert Hérault in Henri-Dominique SEGRETAIN, De Gaulle en échec ? Dakar 1940, Michel Fontaine Editeur, 1992, p. 222
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[Dernière mise à jour : 20 mai 2022]
Décorations, distinctions :
Sources :