Louis   GUEZOU

Date de naissance :

22 juillet 1922

Lieu de naissance :

Kérity (Paimpol) (22 ) France

Engagement dans les FNFL :

6 août 1941

Matricules :

Paimpol 555, 6329FN41

Affectations :

Ville de Rouen, Dorine, Aconit, Louise Marie

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître de manoeuvre

N° membre AFL :

10.357

3 août 1941 <

Ville de Rouen ( Cargo )

6 août 1941

Engagement : FNFL

août 1941

Ville de Rouen ( Cargo )

septembre 1942

Dorine ( Cargo )

septembre 1942   à   14 juillet 1944

Aconit ( Corvette )

juillet 1944   à   8 juillet 1945

D341 ( Dragueur de mines )

18 août 1945

Démobilisé

Selon toute vraisemblance, Louis Guezou était à bord du Ville de Rouen, lorsque le cargo, qui avait quitté Madagascar pour Marseille, fut arraisonné le 20 juillet 1941 dans l'Atlantique sud par le croiseur britannique HMS Dunedin et conduit à East London (Afrique du Sud), où il arriva le 3 août après une escale au Cap le 31 juillet. Louis Guezou rallia alors la France libre le 6 août 1941.


Il continua d'abord de naviguer pour la marine de commerce. Mais il fut ensuite affecté à la marine de guerre et embarqua en septembre 1942 sur l'Aconit.


Il était matelot gabier à bord de la corvette le 11 mars 1943, lorsqu'elle réalisa un fait d'armes exceptionnel. Alors que le navire assurait en Atlantique Nord la protection du convoi HX 228 composé de 61 navires, celui-ci était attaqué par une meute d'U-Boote allemands. L'Aconit attaqua l'U-444 en surface et le coula au canon. Douze heures plus tard, il atteignit au canon un second sous-marin allemand, l'U-432, et le coula en l'éperonnant avec son étrave. La corvette fut le premier bâtiment français à faire des prisonniers (vingt-cinq sous-mariniers des U-Boote), elle recueillit également une cinquantaine de naufragés des bâtiments alliés torpillés.


A cette occasion, Louis Guezou, l'aspirant de marine René Besnault et le second maître Arthur Arzul reçurent  la médaille de sauvetage de 2ème classe en argent :


« Pour n'avoir pas hésité le 11 mars 1943, à se jeter à la mer, pour se porter au secours des naufragés d'un destroyer anglais qui venait d'être coulé par un sous-marin ennemi et avoir réussi à sauver, après quatre heures de recherches, une trentaine de survivants, qui se seraient noyés, sans leur courageuse intervention. »


Recherches complémentaires :

  • Vérifier la présence sur le Ville de Rouen au moment de son arraisonnement.


Informations complémentaires :


[Mise à jour : 20 mars 2023]

Décorations, distinctions :

  • Médaille de sauvetage de 2ème classe en argent

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 10.357)
  • GR 16 P 276040 [non consulté]
  • Bulletin des FNFL, N°16, mai 1943
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net