Date de naissance :
22 septembre 1919
Lieu de naissance :
Plougasnou (29 ) France
date de décès :
27 février 2003
Lieu de décès :
Plougonven (29) France
Ralliement :
19 juillet 1940 - France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte )
Engagement dans les FNFL :
18 janvier 1943 - 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
2763B35, 5831FN40
Affectations :
Président Paul Doumer, Caserne Surcouf, Caserne Bir-Hakeim
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître maître d'hôtel
N° membre AFL :
12.379
Ralliement France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte )
Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne )
Jean Choquer était matelot canonnier sur le Président Paul Doumer, lorsque le paquebot de la Compagnie des Messageries maritimes, mouillé depuis l'armistice dans les grands lacs Amers du canal de Suez, fut saisi par les Britanniques à Ismaïlia le 18 juillet 1940. Le 19 juillet, tous les membres de l'état-major et de l'équipage furent interrogés par les autorités britanniques, qui les firent opter soit pour l'engagement à Londres dans les forces de De Gaulle, soit pour l'engagement dans la Royal Navy, soit pour le rapatriement dans un port français.
Jean Choquer fit partie des 20 matelots et quartiers-maîtres canonniers qui décidèrent de rester à bord, les 17 autres optant pour le rapatriement. On peut donc dater du 19 juillet 1940 le ralliement de Jean Choquer à la France libre. Mais il ne signa l'acte d'engagement dans les FNFL que le 18 janvier 1943 pour compter du 1er juillet 1940, date qui a un caractère purement administratif.
Armé par les FNFL et géré par Bibbby Lines, le Président Paul Doumer, assura le transport de troupes britanniques dans l'océan Indien jusqu'à l'été 1942. Le 16 octobre 1942, le navire quitta Freetown à destination de la Grande-Bretagne pour réparations. Le convoi SL-125, auquel il était intégré, fut rattrapé entre les Canaries et Madère par une meute de huit sous-marins allemands, qui coulèrent douze navires pendant les nuits des 27, 28, 29 et 30 octobre. Le Président Paul Doumer fut atteint par deux torpilles le 30 à hauteur de la machine. Sur les trois cent quarante-cinq passagers et membres d'équipage du paquebot, il y eut deux cent soixante disparus, dont le commandant Mantelet.
Apparemment, Jean Choquer ne navigua plus après le torpillage du Président Paul Doumer et fut affecté aux casernes Surcouf, à Londres, puis Bir-Hakeim, à Portsmouth. Il semble aussi avoir changé de spécialité et serait devenu quartier-maître maître d'hôtel.
Jean Choquer était le frère de Joseph Choquer.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 12 novembre 2024]
Sources :
Documents :