Antoine, Mathieu   MARCANTONI

Date de naissance :

2 décembre 1920

Lieu de naissance :

Meria (20 ) France

date de décès :

24 octobre 1976

Lieu de décès :

Bastia (20) France

Ralliement :

23 septembre 1942 - France combattante - Alexandrie 100 ( Egypte )

Matricules :

3735T39, 10288FN42

Affectations :

Marine Suez, Détaché Parachutistes, Monique André

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître mécanicien

N° membre AFL :

35.182

17 juillet 1939

Engagement : Marine nationale pour trois ans

17 juillet 1939

Matelot de 2ème classe sans spécialité

1 août 1939

Matelot de 2ème classe breveté provisoire mécanicien

17 juillet 1939   à   28 août 1939

5ème Dépôt (Toulon) (incorporé le 19 juillet)

28 août 1939   à   25 septembre 1942

Duquesne ( Croiseur )

15 mars 1940

Matelot de 2ème classe mécanicien

1 juillet 1941

Quartier-maître de 2ème classe mécanicien

23 septembre 1942

Ralliement France combattante - Alexandrie 100 ( Egypte )

25 septembre 1942   à   15 décembre 1942

Marine Suez

15 décembre 1942   à   28 décembre 1942

Base Glasgow

28 décembre 1942   à   16 février 1944

Versé aux parachutistes à Camberley

16 février 1944

Muté marine

16 février 1944   à   21 mars 1944

Caserne Surcouf (Londres)

21 mars 1944   à   17 avril 1944

Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)

17 avril 1944   à   28 mars 1945

Monique André ( Dragueur de mines auxiliaire )

28 mars 1945   à   1 août 1945

Perdrant ( Dragueur de mines )

Engagé volontaire pour trois ans le 17 juillet 1939, le quartier-maître de 2ème classe mécanicien Antoine Marcantoni, était embarqué sur le Duquesne depuis le 28 août 1939, lorsque la Force X, à laquelle appartenait le croiseur, fut internée à Alexandrie par les Anglais dans le cadre de l'opération Catapult (3 juillet 1940). Le 23 septembre 1942 il il quitta son bâtiment pour rallier les FNFL. Il fut porté déserteur le 25 septembre à 0 h 00.

Le 12 octobre 1942, dans un procès verbal d'information, le capitaine de frégate Ulliac, commandant en second le Duquesne, relatait les circonstances de la désertion :


« Le quartier-maître mécanicien Marcantoni, Antoine, matricule : 3735.T.39 a quitté le Duquesne le 23 septembre 1942 à Alexandrie, étant permissionnaire de l'après-midi.
Il devait rentrer à bord le même jour par le service d'embarcation poussant du quai IV d'Alexandrie à 21 heures 30.
Il n'a pas répondu à l'appel de son nom à la rentrée des permissionnaires et son absence a été constatée par l'Officier de quart.
N'étant pas rentré depuis, Marcantoni est déserteur depuis le 25 septembre 1942 à 0 Heure 00.
Dans l'après-midi du 23 septembre, j'ai personnellement aperçu Marcantoni dans la rue en compagnie d'un groupe important d'anciens déserteurs, dont le matelot mécanicien Le Bras déserteur du Duquesne.

Marcantoni a donc rejoint les forces gaullistes.
Une enquête de police judiciaire est en cours. »


Après son ralliement [1], Antoine Marcantoni fut d'abord affecté à Marine Suez. Puis, en décembre 1942, il fut versé aux parachutistes [2].


Muté à nouveau dans la marine le 16 février 1944, il embarqua sur le Monique André, ancien chalutier transformé en dragueur de mines auxiliaire.

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[1] Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Antoine Marcantoni date son engagement aux FNFL du 1er septembre 1942 à Suez, alors qu'il n'a abandonné le Duquesne que le 23 septembre. Il peut s'agir d'une erreur ou, peut-être, de la date de sa prise de contact avec la France libre avant de déserter.

[2] Selon sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, Antoine Marcantoni aurait été versé aux parachutistes le 28 décembre 1942. Selon Monsieur Yves Morieult, il aurait été « enregistré aux FAFL (Forces aériennes françaises libres) pour compter du 18 décembre 1942, avec le grade de caporal-chef, candidat parachutiste et matricule 35.159 ».


[Mises à jour : 29 août 2021, 27 septembre 2023]

Sources :

  • SHD Vincennes, TTE 50, TTE 54
  • Archives FdFL (AFL 35.182)
  • GR 16 P 391084 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net