Date de naissance :
18 novembre 1922
Lieu de naissance :
Landrecies (59 ) France
date de décès :
29 décembre 1976
Lieu de décès :
Brest (29) France
Engagement dans les FNFL :
3 juillet 1940
Matricules :
453FN40
Affectations :
Courbet, Léopard, Marine au Levant, La Combattante
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître mécanicien
N° membre AFL :
17.189
Engagement : FNFL
Après son ralliement à la France libre, François Marc fut affecté au Courbet, qui servait de dépôt à Portsmouth, puis, en octobre 1940, au Léopard. Il était toujours à bord au moment de la perte du contre-torpilleur en 1943.
Le 24 mai 1943, le Léopard avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.
Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.
Après un bref passage par la caserne Drogou à Beyrouth, François Marc fut affecté à La Combattante en août 1943. Selon sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, après la guerre, il aurait été présent à bord du torpilleur jusqu'au 22 février 1945. Il est donc possible qu'il ait fait partie de l'équipage au moment de la perte du bâtiment, qui fut coulé par une mine magnétique le 23 février 1945 dans l'estuaire de la Humber.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 27 septembre 2023]
Sources :
Documents :