François, Jean, Marie   MARC

Date de naissance :

18 novembre 1922

Lieu de naissance :

Landrecies (59 ) France

date de décès :

29 décembre 1976

Lieu de décès :

Brest (29) France

Engagement dans les FNFL :

3 juillet 1940

Matricules :

453FN40

Affectations :

Courbet, Léopard, Marine au Levant, La Combattante

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître mécanicien

N° membre AFL :

17.189

3 juillet 1940

Engagement : FNFL

25 août 1940   à   15 octobre 1940

Courbet ( Cuirassé )

15 octobre 1940   à   7 juillet 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

7 juillet 1943   à   30 août 1943

Caserne Drogou (Beyrouth)

30 août 1943   à   22 février 1945

La Combattante ( Torpilleur )

22 février 1945   à   18 avril 1945

Hôpital maritime

2ème Dépôt (Brest - La Villeneuve) (Service auto)

Après son ralliement à la France libre, François Marc fut affecté au Courbet, qui servait de dépôt à Portsmouth, puis, en octobre 1940, au Léopard. Il était toujours à bord au moment de la perte du contre-torpilleur en 1943.

Le 24 mai 1943, le Léopard avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.

Après un bref passage par la caserne Drogou à Beyrouth, François Marc fut affecté à La Combattante en août 1943. Selon sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, après la guerre, il aurait été présent à bord du torpilleur jusqu'au 22 février 1945. Il est donc possible qu'il ait fait partie de l'équipage au moment de la perte du bâtiment, qui fut coulé par une mine magnétique le 23 février 1945 dans l'estuaire de la Humber.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances du ralliement à la France libre (au moment de l'opération Catapult ?).
  • Vérifier présence sur La Combattante au moment de sa perte.
  • Passage par l'hôpital maritime lié au naufrage de La Combattante ?


[Mise à jour : 27 septembre 2023]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 17.189)
  • GR 16 P 390939 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net