Date de naissance :
30 janvier 1922
Lieu de naissance :
Saint-Etienne (42 ) France
date de décès :
20 mars 1980
Lieu de décès :
Puy-en-Velay (43)
Engagement dans les FNFL :
14 janvier 1941 - Londres ( Grande-Bretagne )
Matricules :
2963T39, 4707FN41
Affectations :
Roselys, Base Greenock, Lobélia, Caserne Birot, Caserne Bir-Hakeim
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître maître d'hôtel
Engagé volontaire marine Toulon
Matelot maître d'hôtel
Engagement : FNFL - Londres ( Grande-Bretagne )
Second maître maître d'hôtel
Démobilisé
- Ralliement à la France Libre
Le 18 juin 1940, Marius Barthélémy aurait suivi les gradés qui s'envolaient pour l'Angleterre et il serait arrivé à Liverpool le 3 juillet 1940. Il aurait ensuite occupé un poste à terre dans ls Forces françaises libres avec le prénom de Maurice de juillet 1940 à janvier 1941 et aurait eu à un moment la nationalité britannique (source familiale).
Lors de son engagement dans les FNFL en 1941, on lui aurait reconnu son ancienneté FFL avec l'immatriculation 4707 FN40 qui apparaît dans son Etat signalétique et des services.
- A bord de la Roselys
Le 26 janvier 1942, il était à bord de la corvette Roselys lorsqu'elle éperonna un U Boot aperçu dans la nuit et qu'elle coula probablement. Le navire fut cité à l'ordre des FNFL le 5 février et la Croix de guerre attribuée aux hommes qui avaient mené l'attaque.
De mai à juillet 1942, Barthélémy participa aux durs convois PQ 16 et QP 13 vers Mourmansk à bord de la corvette Roselys qui fut le seul bâtiment français à assurer l'escorte de convois arctiques. Lors du convoi PQ 16 à destination de Mourmansk (du 16 au 30 mai 1942) qui comportait une flotte marchande de trente-cinq cargos formé en neuf colonnes, sept navires disparurent, mais trois quarts des cargaisons, livrées à temps, purent être acheminées vers les zones de combat du territoire soviétique, juste avant la bataille de Stalingrad.
Le convoi retour QP 13 repartit de Mourmansk vers l'Islande le 27 juin 1942, il comprenait trente-cinq navires marchands naviguant sur lest pour la plupart. Le soir du 5 juillet, les navires avançaient disposés en deux colonnes à la vitesse de 8 noeuds sous un vent proche de la tempête avec une mer grosse (de NE 6 à 7), une température de 4°C et une visibilité réduite à 1 mille ; la navigation se faisait depuis 3 jours à l'estime, plus aucun radar ne fonctionnait. Par erreur, le chef du groupe les engagea dans un champ de mines magnétiques posé par les Britanniques au large NW de l'Islande. A partir de 20h40, six navires, touchés par des explosions, coulèrent rapidement. Le lieutenant de vaisseau Bergeret, commandant la Roselys décida de se maintenir dans le champ de mines et fit accroché des filets le long de la coque pour aider les naufragés à grimper, le temps ne permettant pas la mise à l'eau d'embarcations. Des hommes n'hésitèrent pas à descendre au ras de l'eau pour accrocher et haler les marins qui appelaient à l'aide, couverts de mazout, certains souffrant de brûlures et à demi asphyxiés.
La corvette assura le sauvetage de 179 rescapés, ce qui lui valut la Croix de guerre. La Roselys et son commandant reçurent la reconnaissance de l'amiral Brainard, commandant la 24ème Force d'intervention de la Flotte atlantique des Etats-Unis : « Vous vous êtes acquis le respect et la reconnaissance de la Marine des Etats-Unis ». Des officiers rescapés témoignèrent de « l'habileté manoeuvrière et de l'organisation précise et efficace déployée par le personnel ».
Photo prise vers 1960 (source familiale)
Décorations, distinctions :
Sources :