Date de naissance :
24 décembre 1904
Lieu de naissance :
Plougastel-Daoulas (29 ) France
Ralliement :
3 juillet 1940 - France libre - 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement dans les FNFL :
13 août 1940
Matricules :
1158FN40
Affectations :
Savorgnan de Brazza, Caserne Bir-Hakeim, Aconit, Tonkinois
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître timonier
N° membre AFL :
12.241
Ralliement France libre - 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement : FNFL
Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Auguste Mallejac indique s'être engagé dans les FNFL le 3 juillet 1940. Mais ce document porte une mention manuscrite : « F.N.F.L. du 1.7.40 ». D'autre part, le Mémorial comporte deux lignes pour ce marin : une au nom de Mallejac, qui date l'engagement du 1er juillet 1940, et une autre, avec le patronyme fautif de Malejac, qui situe l'engagement le 13 août 1940. Il est possible qu'Auguste Mallejac ait rallié la France libre le 1er ou - plutôt - le 3 juillet 1940 et ait signé son acte d'engagement le 13 août.
Le 11 mars 1943, le quartier-maître timonier Auguste Mallejac était à bord de la corvette Aconit, lorsqu'elle réalisa un fait d'armes exceptionnel. Alors que le navire assurait en Atlantique Nord la protection du convoi HX 228 composé de 61 navires, celui-ci était attaqué par une meute d'U-Boote allemands. L'Aconit attaqua l'U-444 en surface et le coula au canon. Douze heures plus tard, il atteignit au canon un second sous-marin allemand, l'U-432, et le coula en l'éperonnant avec son étrave. La corvette fut le premier bâtiment français à faire des prisonniers (vingt-cinq sous-mariniers des U-Boote).
Après cet exploit de la corvette Aconit, Auguste Mallejac [1] fut cité à l'ordre de la 1ère Division des corvettes :
« Gradé très dévoué et plein d'allant, le 11 mars 1943, a, au cours d'une attaque contre un sous-marin en plongée, effectué dans un temps record les manoeuvres de rechargement de grenades et contribué ainsi à la destruction d'un sous-marin ennemi. »
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[1] Dans le n°16 du Bulletin des FNFL de mai 1943, il apparaît sous le nom d'Auguste Mallejacq. Mais sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre est établie au nom d'Augustin Mallejac et signée « Mallejac ».
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Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :