Date de naissance :
17 juillet 1917
Lieu de naissance :
Guiclan (29 ) France
date de décès :
17 décembre 1985
Lieu de décès :
Brive-la-Gaillarde (19) France
Engagement dans les FNFL :
1 juin 1941
Matricules :
5326FN41
Affectations :
Amiens, Léopard, Ouragan, Incomprise
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître canonnier
N° membre AFL :
7.944
Engagement : FNFL
Le 3 juillet 1940, le Pourquoi Pas, sablier de 8, 50 m de Jacques Guéguen, partait du Pont de la Corde, à Henvic (Finistère), pour gagner l'Angleterre. A son bord, 32 jeunes, presque tous natifs de la région, décidés à rejoindre la France libre. Parmi eux, Jacques Malgorn. Ils arrivèrent en Angleterre le 5 juillet.
Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Jacques Malgorn indique s'être engagé dans les FNFL le 9 juillet 1940. Mais le Mémorial date son engagement du 1er juin 1941.
Il est probable que Jacques Malgorn ait été à bord du Léopard au moment de la perte du bâtiment. en mai 1943. Le 24 mai, le contre-torpilleur quittait Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte. Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle.
Les dates d'embarquement indiquées par Jacques Malgorn pour La Bretonne (octobre-novembre 1944) posent problème. Il semble en effet que cette vedette du Secteur maritime du Lac de Constance n'ait été mise en service qu'en 1945.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 5 mai 2024]
Sources :
Documents :