Date de naissance :
9 janvier 1922
Lieu de naissance :
Esquibien (Audierne) (29 ) France
date de décès :
30 octobre 2003
Lieu de décès :
Quimper (29) France
Engagement dans les FNFL :
19 novembre 1940 - 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
2325B40, 4966FN40
Affectations :
Courbet, Bouclier, Aconit, Caserne Bir-Hakeim, Marine Douala, Marine Pointe-Noire
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître mécanicien
Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne ) - pour la durée de la guerre + 3 mois (signé le 19 novembre 1940 avec effet rétroactif)
Matelot de 2ème classe breveté élémentaire mécanicien
Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne ) - pour la durée de la guerre + 3 mois pour compter du 1er juillet 1940
Quartier-maître de 2ème classe mécanicien
En 1940, l'Ar Zénith, courrier de l'Ile de Sein, assurait le transport de passagers et le ravitaillement de l'île, à raison de deux liaisons hebdomadaires à partir du port d'Audierne. Le 19 juin, lorsque le bateau accosta en fin de matinée à Audierne, un groupe de jeunes, qui avaient eu connaissance de l'appel lancé la veille par le général de Gaulle et essayaient en vain de trouver un bateau pour gagner l'Angleterre, s'adressèrent au patron, Jean-Marie Menou, qui accepta de les embarquer. Ils étaient 21 jeunes et quelques militaires isolés. Clet Louarn faisait partie des passagers. Au dernier moment, une section de chasseurs alpins monta aussi à bord. Quelques militaires embarquèrent également lors d'un arrêt à Sein, puis l'Ar Zénith mit le cap sur Ouessant, où le capitaine put trouver suffisamment de carburant pour rallier l'Angleterre. Après une traversée difficile, l'Ar Zénith arrivait à Plymouth le 21 juin à 8 heures du matin.
Selon son état signalétique et des services, Clet Louarn fut d'abord envoyé le 12 juillet 1940 sur le cuirassé Courbet, qui servait de dépôt pour les FNFL à Portsmouth. Il semble avoir signé son acte d'engagement aux FNFL pour la durée de la guerre + 3 mois comme matelot mécanicien le 19 novembre, mais avec effet rétroactif au 1er juillet, date de la création des FNFL. Il embarqua ensuite sur le torpilleur Bouclier, puis sur la corvette Aconit.
Le 11 mars 1943, il était à bord de la corvette, lorsqu'elle réalisa un fait d'armes exceptionnel. Alors que le navire assurait en Atlantique Nord la protection du convoi HX 228 composé de 61 navires, celui-ci était attaqué par une meute d'U-Boote allemands. L'Aconit attaqua l'U-444 en surface et le coula au canon. Douze heures plus tard, il atteignit au canon un second sous-marin allemand, l'U-432, et le coula en l'éperonnant avec son étrave. La corvette fut le premier bâtiment français à faire des prisonniers (vingt-cinq sous-mariniers des U-Boote) et recueillit également une cinquantaine de naufragés des bâtiments alliés torpillés.
Après l'exploit de la corvette Aconit, Clet Louarn reçut un témoignage de satisfaction :
« Pour l'initiative et le sang-froid dont il a fait preuve au cours d'opérations de sauvetage effectuées le 11 mars 1943, dans des parages rendus dangereux par la présence de sous-marins ennemis. »
Après son débarquement de l'Aconit le 29 juillet 1943, Clet Louarn fut affecté successivement à la base de la Clyde à Greenock, à la caserne Bir Hakeim à Portsmouth puis à la caserne Surcouf à Londres. Son état signalétique et des services comporte une incohérence, puisqu'il date son arrivée à la caserne Surcouf du 21 octobre 1943 et son départ du 13 octobre 1943. Inversion de dates ? Autre question : l'état signalétique et des services comporte une lacune entre octobre 1943 et le 25 janvier 1944, date de l'affection de Clet Louarn à Marine Pointe-Noire. Omission de l'embarquement à Marine Douala, mentionné dans le Mémorial après le départ de la caserne Surcouf ?
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[Mise à jour : 20 mars, 13 septembre 2023]
Décorations, distinctions :
Sources :