Georges, Raymond   LE SANT

Date de naissance :

5 décembre 1914

Lieu de naissance :

Messac (Guipry-Messac) (35 ) France

date de décès :

13 septembre 2000

Lieu de décès :

Beauvoir-sur-Mer (85) France

Engagement dans les FNFL :

1 juillet 1940

Matricules :

2585B31, 11065FN40

Affectations :

1er BFM, 1er RFM

Grade atteint pendant la guerre :

Maître principal fusilier

N° membre AFL :

7.705

1 juillet 1940

Engagement : FNFL

1940

1er BFM (1er Bataillon de fusiliers marins)

1er RFM (1er Régiment de fusiliers marins)

Notice biographique de Georges Le Sant sur le site de l'Ordre de la Libération :


« Georges Le Sant est né le 5 décembre 1914 à Messac (Ille et Vilaine), son père était chef de chantier dans le bâtiment.


Il entre à l'Ecole préparatoire de la Marine en 1928, à l'Ecole de Maistrance de la Marine Nationale en 1931, puis à l'Ecole des Fusiliers Marins en 1932.

Il sert en Chine de 1938 à 1939, affecté à la défense du Consulat de France avant d'embarquer sur le Savorgnan de Brazza pour rentrer en France en février 1940. Il combat dans la Manche en juin 1940.

En Angleterre il signe son engagement dans les Forces Françaises Libres et est affecté sur sa demande au 1er Bataillon de Fusiliers Marins en juillet 1940.

Il prend part aux opérations de Dakar les 23 et 24 septembre 1940, du Gabon en novembre 1940, de Syrie en juin-juillet 1941. Il participe ensuite avec la 1ère Division Française Libre à la campagne de Libye et notamment à Bir-Hakeim où il se distingue et reçoit la médaille militaire.

Après les opérations de Tunisie en mai 1943, il s'illustre de nouveau, au cours de la campagne d'Italie, à la tête de sa patrouille durant les combats précédant la prise de Radicofani le 18 juin 1944.

Après le débarquement en Provence, il se distingue lors du nettoyage des quartiers est de Toulon, le 23 août 1944, mettant hors de combat et faisant prisonniers de nombreux ennemis.

Lors des combats de la trouée de Belfort, il dirige remarquablement l'action de ses éléments, en particulier à Rougegoutte, le 22 novembre 1944, où il pénètre le premier. Le 30 novembre 1944, lors d'une contre-attaque allemande soutenue par plusieurs chars et automoteurs, il se trouve sur la crête au nord de Bourbach-le-Bas, demeurant ferme au poste malgré d'importantes pertes, usant de ses armes lourdes sur les engins blindés et sur les groupes d'infanterie ennemis.

Il se distingue de nouveau à Benfeld du 8 au 13 janvier et à Huttenheim du 13 au 19 janvier 1945, effectuant avec ses mitrailleuses des tirs d'arrêt très efficaces.

Il termine la guerre au grade de maître-principal. Il continuera ensuite à servir dans la Marine Nationale comme Officier des Equipages de 1ère classe jusqu'en 1959. »

Décorations, distinctions :

  • Commandeur de la Légion d'honneur
  • Compagnon de la Libération
  • Médaille militaire
  • Croix de guerre 1939-1945 (6 citations)
  • Médaille de la Résistance française avec rosette
  • Médaille coloniale avec agrafes

Sources :