Date de naissance :
16 avril 1903
Lieu de naissance :
Trévron (22 ) France
date de décès :
22 août 1990
Lieu de décès :
Léhon (Dinan) (22) France
Ralliement :
15 juillet 1940 - France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Matricules :
2473B40, 475FN40
Affectations :
Léopard, 1er RFM
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître de 2ème classe chauffeur
N° membre AFL :
1.878
Ralliement France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Affecté spécial à la marine marchande.
Le 15 juillet 1940, le mécanicien Victor Le Breton désertait de l'Athos II, paquebot des Messageries maritimes bloqué à Alexandrie (Egypte) après l'armistice. Le même jour il signait son ralliement à la France libre dans le port égyptien chez le lieutenant Alby. Le lendemain à 14 h, il arrivait à Ismaïlia avec d'autres marins amenés par Roger Barberot pour rejoindre le Premier Groupe marin créé quelques jours auparavant par le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves. Tous avaient déserté de l'Athos II ou de bâtiments de la Force X internés par les Britanniques à Alexandrie depuis l'opération Catapult (3 juillet 1940).
Le 18 juillet, conformément à son objectif initial, le groupe apprenait qu'il quittait Ismaïlia le lendemain, à la demande du général Legentilhomme, pour aller renforcer la défense de Djibouti. Sur la cinquantaine de marins qui le composaient, 30, parmi lesquels Victor Le Breton, acceptèrent de participer à cette mission. Ils quittèrent Ismaïlia par le train à destination de Suez, où ils appareillèrent pour Aden à bord du croiseur auxiliaire britannique Antenor.
Ils arrivèrent à destination le 23 juillet. Mais la veille, le général Legentilhomme, qui avait choisi de continuer la guerre aux côtés de l'Empire britannique, avait été démis de ses fonctions de commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis par le gouvernement de Vichy. Le groupe dut donc rester dans un camp militaire britannique près d'Aden du 25 juillet au 2 août.
Le 31 juillet, le commandant d'Estienne d'Orves décida « après mûre réflexion » de suivre l'avis de la majorité du groupe et de gagner l'Angleterre « pour armer les bâtiments français qui s'y trouvent et qui manquent d'équipage, ou bien servir dans l'armée de De Gaulle ».
Le 2 août commença alors un long périple qui amena le groupe - sauf cinq hommes désireux de continuer le combat au Soudan - d'Aden à Greenock, où il arriva le 27 septembre via Berbera (Somaliland britannique), Mombasa (Kenya), Durban et Cape Town (Afrique du Sud), les îles britannique Saint-Hélène et Ascension.
Victor Le Breton s'engagea alors dans les FNFL,. Il fut affecté au contre-torpilleur Léopard, puis au 1er BFM (1er Bataillon de fusiliers marins). Sa demande d'admission dans l'Association des Français libres semble suggérer qu'il aurait ensuite été « caporal d'armes » auprès de Pierre Gilbert, officier de liaison auprès du CinC Med (commandant en chef de la flotte britannique en Méditerranée) à Alexandrie, avant de rejoindre la caserne Surcouf à Londres.
Pour le 1er BFM, les dates d'embarquement mentionnées dans l'état signalétique et des services de Victor Le Breton (cf. la chronologie ci-dessus) diffèrent légèrement de celles données par l'ancien marin dans sa demande d'admission dans l'AFL (30 août 1942 - 15 juin 1943).
Recherches complémentaires :
Informations complémentaires :
[Mise à jour : 19 septembre 2021]
Sources :