Date de naissance :
14 janvier 1923
Lieu de naissance :
Plouigneau (29 ) France
date de décès :
15 juin 1977
Lieu de décès :
Mérignac (33) France
Ralliement :
12 juillet 1940 - FNFL -
Engagement dans les FNFL :
23 octobre 1940
Matricules :
3380B38, 432FN40
Affectations :
Courbet, Léopard, Savorgnan de Brazza
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître électricien
N° membre AFL :
5.940
Ralliement FNFL
Engagement : FNFL
Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après le guerre, Roger Abeguile date son engagement dans les FNFL du 12 juillet 1940. Le Mémorial le date du 23 octobre, ce qui doit correspondre à la signature effective de son acte d'engagement. Il était alors à bord du Léopard depuis le 28 août.
Roger Abeguile appartenait toujours à l'équipage au moment de la perte du contre-torpilleur.
Le 24 mai 1943, le Léopard avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.
Roger Abeguile fut ensuite affecté à l'aviso colonial Savorgnan de Brazza jusqu'à la fin de la guerre.
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Sources :
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