Léon, Auguste   LAMAQUE

Date de naissance :

21 octobre 1917

Lieu de naissance :

Arches (88 ) France

date de décès :

18 février 1942 - Mort Pour La France

Lieu de décès :

Golfe du Mexique à bord du Surcouf

Cause du décès :

Perte du bâtiment

Ralliement :

16 juillet 1940 - France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )

Matricules :

2526B34 ou 1002T33

Affectations :

Surcouf

Grade atteint pendant la guerre :

Second maître canonnier

N° membre AFL :

21.761

16 juillet 1940

Forbin ( Torpilleur )

16 juillet 1940

Ralliement France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )

16 juillet 1940   à   27 septembre 1940

Premier groupe marin

18 février 1942

Surcouf ( Sous-marin )

Le quartier-maître canonnier Léon Lamaque était à bord du Forbin, lorsque la Force X, à laquelle appartenait le torpilleur, fut internée à Alexandrie par les Anglais dans le cadre de l'opération Catapult (3 juillet 1940). Le 16 juillet 1940, il déserta de ce bâtiment pour rallier les FNFL et fut porté déserteur le 18 juillet à 0 h 00.

C'est sans doute après avoir pris contact avec des partisans de la France libre à Alexandrie - notamment le lieutenant Alby - qu'il fut envoyé à Ismaïlia, où il arriva le 16 juillet à 14 h avec d'autres marins amenés par Roger Barberot  pour rejoindre le Premier Groupe marin créé quelques jours auparavant par le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves. Tous avaient déserté de l'Athos II ou de bâtiments de la Force X.

Le 18 juillet, conformément à son objectif initial, le groupe apprenait qu'il quittait Ismaïlia le lendemain, à la demande du général Legentilhomme, pour aller renforcer la défense de Djibouti. Sur la cinquantaine de marins qui le composaient, 30, parmi lesquels Léon Lamaque, acceptèrent de participer à cette mission. Ils quittèrent Ismaïlia par le train à destination de Suez, où ils appareillèrent pour Aden à bord du croiseur auxiliaire britannique Antenor.

Ils arrivèrent à destination le 23 juillet. Mais la veille, le général Legentilhomme, qui avait choisi de continuer la guerre aux côtés de l'Empire britannique, avait été démis de ses fonctions de commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis par le gouvernement de Vichy. Le groupe dut donc rester dans un camp militaire britannique près d'Aden du 25 juillet au 2 août.

Le 31 juillet, le commandant d'Estienne d'Orves décida « après mûre réflexion » de suivre l'avis de la majorité du groupe et de gagner l'Angleterre « pour armer les bâtiments français qui s'y trouvent et qui manquent d'équipage, ou bien servir dans l'armée de De Gaulle ».

Le 2 août commença alors un long périple qui amena le groupe - sauf cinq hommes désireux de continuer le combat au Soudan - d'Aden à Greenock, où il arriva le 27 septembre via Berbera (Somaliland britannique), Mombasa (Kenya), Durban et Cape Town (Afrique du Sud), les îles britannique Saint-Hélène et Ascension.


Léon Lamaque s'engagea alors dans les FNFL. Il fut affecté au croiseur sous-marin Surcouf, qui participa le 24 décembre 1941 au ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Il disparut le 18 février 1942 lors de la perte du bâtiment, coulé après un abordage avec le cargo US Thomson Lykes au nord-est de Colon dans la mer des Caraïbes.

Recherches complémentaires :

  • Matricule Marine nationale : 2526B34 selon les listes de déserteurs ; 1002T33 selon le Mémorial.


Informations complémentaires :

  • Sur le Premier Groupe marin :
    • Rose et Philippe HONORÉ D'ESTIENNE D'ORVES, Honoré d'Estienne d'Orves - Pionnier de la Résistance, Editions France-Empire, 1985, pp. 68-119
    • Fondation de la France libre, Délégation au souvenir des marins, Hommage aux membres du Premier Groupe Marin, 29 août 2021


[Dernière mise à jour : 12 septembres 2021]

Sources :

  • SHD Vincennes, TTE 50, TTE 54
  • Archives FdFL (AFL 21.761)
  • GR 16 P 332912 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Renseignements fournis par M. Adrien Abraham
  • Site francaislibres.net