Date de naissance :
20 août 1905
Lieu de naissance :
Cherbourg (Cherbourg-en-Cotentin) (50 ) France
date de décès :
30 octobre 1942 - Mort Pour La France
Lieu de décès :
Atlantique à bord du Président Paul Doumer
Cause du décès :
Perte du bâtiment (torpillage)
Ralliement :
19 juillet 1940 - France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte )
Matricules :
Le Havre 2558
Affectations :
Président Paul Doumer
Grade atteint pendant la guerre :
Officier mécanicien marine marchande
N° membre AFL :
7.652
Ralliement France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte ) à bord du Président Paul Doumer
En avril 1940, Edouard-Bienaimé Avoine participa à la campagne de Norvège à bord du Président Paul Doumer.
C'est à bord de ce bâtiment qu'il rallia la France libre, lorsque le paquebot de la Compagnie des Messageries Maritimes, mouillé depuis l'armistice dans les grands lacs Amers du canal de Suez, fut saisi par les Britanniques à Ismaïlia le 18 juillet 1940. Le 19 juillet, tous les membres de l'état-major et de l'équipage furent interrogés par les autorités britanniques, qui les firent opter soit pour l'engagement à Londres dans les forces de De Gaulle, soit pour l'engagement dans la Royal Navy, soit pour le rapatriement dans un port français. Edouard-Bienaimé Avoine fit partie des officiers et membre de l'équipage qui décidèrent de rester à bord.
Armé par les FNFL et géré par Bibbby Lines, le Président Paul Doumer assura ensuite le transport de troupes britanniques dans l'océan Indien jusqu'à l'été 1942. Le 16 octobre 1942, il quitta Freetown à destination de la Grande-Bretagne pour réparations. Le convoi SL-125, auquel il était intégré, fut rattrapé entre les Canaries et Madère par une meute de huit sous-marins allemands, qui coulèrent douze navires pendant les nuits des 27, 28, 29 et 30 octobre. Le Président Paul Doumer fut atteint par deux torpilles le 30 à hauteur de la machine. Sur les trois cent quarante-cinq passagers et membres d'équipage du paquebot, il y eut deux cent soixante disparus, dont le commandant Mantelet et Edouard-Bienaimé Avoine.
Par décret du 16 février 1946 du Président du Gouvernement provisoire de la République, sur le rapport du ministre des travaux publics et des transports, Edouard-Bienaimé Avoine a été nommé à titre posthume chevalier dans l'ordre du Mérite maritime avec la citation suivante :
« M. Avoine (Edouard), officier mécanicien de 1ère classe (Le Havre 2558) : officier mécanicien alliant au courage le plus pur les plus belles qualités professionnelles. Après avoir pris part à la campagne de Norvège, a rallié, avec son bateau, les forces françaises libres en juin 1940 ; a disparu à son poste le 30 octobre 1942 avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi. »
Par décret du 16 février 1946 du Président du Gouvernement provisoire de la République, sur le rapport du ministre des travaux publics et des transports, Edouard-Bienaimé Avoine a été nommé à titre posthume chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur avec la citation suivante :
« M. Avoine (Edouard) officier mécanicien de 1ère classe (Le Havre 2558) : officier mécanicien de grande valeur, a participé à la campagne de Norvège. Resté à son bord pour continuer la lutte en 1940 a fait preuve dans les circonstances les plus périlleuses du plus grand sang-froid et d'un mépris total du danger notamment lors des fréquentes attaques aériennes dont son bateau, le S/S Président Doumer, a été l'objet. A trouvé une mort glorieuse avec la perte de son bâtiment torpillé le 30 octobre 1942 par un sous-marin ennemi. »
Décorations, distinctions :
Sources :