Isidore, Pierre   AUBERT

Date de naissance :

8 mai 1919

Lieu de naissance :

Sougéal (35 ) France

date de décès :

16 février 2011

Lieu de décès :

Talmont-Saint-Hilaire (85) France

Engagement dans les FNFL :

juillet 1940

Matricules :

2000B37, 2321FN40

Affectations :

Courbet, Chasseur 43 Lavandou, Chasseur 42 Larmor, Caserne Bir-Hakeim, Commandant Drogou

Grade atteint pendant la guerre :

Second maître électricien

N° membre AFL :

3.414

1937

Engagement : Marine nationale

Quartier-maître électricien

juillet 1940

Engagement : FNFL

1940

Courbet ( Cuirassé )

> février 1942   à   août 1942

Chasseur 42 Larmor ( Chasseur de sous-marins )

4 août 1943

Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)

4 août 1943

Commandant Drogou ( Corvette )

26 juillet 1945

Démobilisé

Isidore Aubert s'engagea dans les FNFL en juillet 1940.


Il était à bord du Chasseur 42 Larmor en février 1942, au moment de l'opération Biting, qui consistait à effectuer un raid sur le site d'un radar installé à Bruneval, pas très loin d Étretat. Les commandos parachutés à proximité du radar, devaient s emparer de certaines pièces et saboter le reste. Il s agissait de vérifier l'état d avancement de la technologie allemande dans ce domaine. Les commandos devaient ensuite s échapper par mer. C'est dans cette dernière phase que les chasseurs furent utilisés, pour venir en protection des troupes pour le trajet retour. L'opération se déroula comme prévue sans pertes excessives du côté des commandos.


Témoignage d'Isidore Aubert publié par le revue En ce temps-là, de Gaulle :


« A 6 heures du matin, le 28 février 1942, le "pacha" nous annonce (enfin !) que notre rôle consiste à récupérer des commandos revenant d'une mission sur le sol fran­çais. Pendant quelques heures, les c?urs bat­tent plus vite. Nous som­mes si près de la France ! Vers huit heures et demie, nous distinguons enfin, sortant du brouillard, une, deux, puis cinq embarca­tions. Comme elles sem­blent petites. Plus tard, beaucoup plus tard, nous apprendrons que la mission des com­mandos était de capturer du matériel radar ennemi, pour apprécier son niveau technique.
Pour nous F.N.F.L., notre seul regret fut que le communiqué officiel ne mentionnât pas notre rôle - non pour nous, mais pour les Français occupés. Tout de même, c'était l'espoir qui renais­sait. »


Recherches complémentaires :

  • Préciser les dates d'embarquements (informations vagues dans AFL 3.414).

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 3.414)
  • GR 16 P 20737 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net