Date de naissance :
12 mars 1911
Lieu de naissance :
Pleumeur-Bodou (22 ) France
date de décès :
29 août 1990
Lieu de décès :
Lannion (22) France
Engagement dans les FNFL :
5 septembre 1940
Matricules :
Lannion 40470
Affectations :
Celte, Joseph Duhamel, Anadyr, Pétrophalt, Ostrevent, Cuba
Grade atteint pendant la guerre :
chauffeur marine marchande
N° membre AFL :
22.615
Engagement : FNFL
Léon Guélou était chauffeur à bord du paquebot Aurigny des Chargeurs Réunis, lorsqu'il fut porté déserteur de son bâtiment le 21 novembre 1940 à Buenos Aires (Argentine). L'Aurigny était immobilisé depuis le 6 juillet 1940 à Buenos Aires en raison de l'armistice.
Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Léon Guélou indique s'être engagé dans les FNFL le 5 septembre 1940, donc bien avant sa « désertion ». Explication possible ? : il aurait pris contact dès le 5 septembre avec le Comité national français d'Argentine et attendu que se présente une possibilité de transfert vers la Grande-Bretagne sur un bateau britannique avant d'abandonner le bord [1].
Le 14 janvier 1941, Léon Guélou embarquait sur le Celte. Ce chalutier, qui servait au transport vers la métropole du poisson pêché dans les parages de Terre-Neuve, avait été arraisonné le 31 octobre 1940 par une unité de la Royal Navy et dirigé sur Greenock, où il était arrivé le 5 novembre. Saisi par les autorités britanniques, il navigua ensuite pour le Ministry of War Transport, en gérance à l'armement Ellerman Wilson Line. Il retourna à la pêche, effectuant essentiellement des transports de poisson entre l'Islande et la Grande-Bretagne. Le 27 avril 1941, au large des îles Feroe, il fut atteint par la bombe d'un avion allemand. Il n'y eut pas de victimes, mais l'équipage, ayant abandonné tout espoir de sauver le bâtiment compte tenu de l'importance des dégâts, évacua le bateau.
Après la perte du Celte, Léon Guélou fut affecté au chalutier Joseph Duhamel de juin à octobre 1941 puis à plusieurs navires de commerce de la France libre puis de la France combattante.
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[1] Dès la signature de l'armistice, Albert Guérin, qui gérait des entreprises familiales en Argentine, avait créé le comité à Buenos Aires. Des comités de la France libre avaient ensuite vu le jour dans quasiment toutes les villes du pays. Les Comités de la France libre en Argentine diffusaient un bulletin (Pour la France Libre), recueillaient des fonds pour la France libre à Londres, mais ils organisaient aussi « l'enrôlement dans les troupes de la France libre et dans ses Forces navales de jeunes volontaires, Français ou Argentins ou Uruguayens ou de toute autre nationalité ». (Cf. Albert GUÉRIN, Ecrits de Résistance (1940-1943), Editions Transhumances, 2018, p. 13)
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[Mise à jour : 5 juillet 2024]
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