Date de naissance :
28 juillet 1918
Lieu de naissance :
Plouvorn (29 ) France
Ralliement :
3 juillet 1940 - France libre - 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement dans les FNFL :
1 octobre 1940
Matricules :
3342B37, 1002FN40
Affectations :
Commandant Dominé, Léopard, Marine au Levant, Marine Bizerte
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître canonnier
N° membre AFL :
5.906
Engagement : Marine nationale - Brest (pour trois ans)
Matelot de 2ème classe non breveté
Matelot de 2ème classe breveté élémentaire canonnier
Quartier-maître de 2ème classe canonnier
Ralliement France libre - 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement : FNFL
Renvoyé dans ses foyers
Engagé dans la Marine nationale le 1er octobre 1937, le matelot de 2ème classe canonnier Jean Guéguen était embarqué sur le torpilleur La Flore lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclata. En mai 1940, le bâtiment participa aux opérations de Hollande, aux escortes de transports de troupes à Flessingue (Pays-Bas) puis à l'évacuation de Dunkerque. Le 17 juin, il prit part à la défense de Carentan. Dans la nuit du 19 juin au 20 juin il se replia sur l'Angleterre et entra au mouillage de la rade de Spithead avec d'autres navires français vers 10 heures du matin.
Le 3 juillet, La Flore était saisie par les Britanniques dans l'arsenal de Portsmouth. C'est à cette date que Jean Guéguen est considéré par le Mémorial comme s'étant engagé dans les FNFL. Mais son état signalétique et des services situe son engagement le 10 octobre. Il est possible que Jean Guéguen ait rallié la France libre dès le 3 juillet et n'ait signé son acte d'engagement qu'au mois d'octobre. Il a été en tout cas affecté à l'aviso dragueur FNFL Commandant Dominé dès le 24 juillet. Il en débarqua en mai 1943 pour embarquer sur le Léopard.
Il était à bord du contre-torpilleur au moment de son naufrage.
Le 24 mai 1943, le navire avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès.
Après le naufrage du Léopard, Jean Guéguen fut affecté en service à terre à l'unité Marine Beyrouth de juin 1943 à juillet 1944, puis en Tunisie.
On notera quelques différences entre les dates des embarquements FNFL indiqués dans l'état signalétique (cf. la chronologie supra) et celles fournies par Jean Guéguen dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 6 février 2023]
Sources :
Documents :