Date de naissance :
3 décembre 1919
Lieu de naissance :
Soultz (68 ) France
date de décès :
24 juillet 1982
Lieu de décès :
Toulon (83) France
Ralliement :
15 juillet 1940 - France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Matricules :
636T35, 5574FN40
Affectations :
Léopard, Renoncule, Base Greenock, RBFM
Grade atteint pendant la guerre :
Second maître canonnier
N° membre AFL :
5.912
Mousse
Apprenti marin
Engagement : Marine nationale pour cinq ans à compter de sa sortie de l'école (1er juillet 1936)
Matelot de 2ème classe
Matelot de 2ème classe canonnier
Quartier-maître de 2ème classe canonnier
Ralliement France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Second maître de 2ème classe canonnier
Le 4 octobre 1935, René Greiner entra à l'Ecole des apprentis marins sur le navire école Armorique à Brest, d'abord comme mousse, puis, à partir du 11 janvier 1936, comme apprenti marin. Il en sortit matelot de 2ème classe le 1er juillet 1936. C'est à ce moment que prit effet l'engagement volontaire pour cinq ans, qu'il avait dû signer par anticipation lorsqu'il était devenu apprenti marin. Il poursuivit sa formation sur le cuirassé Courbet et en débarqua le 1er janvier 1937 comme canonnier.
D'abord affecté au torpilleur Le Fortuné, il embarqua le 1er mars 1938 sur le torpilleur Forbin. Il était quartier-maître à bord de ce bâtiment, lorsque la Force X, à laquelle appartenait le torpilleur, fut internée à Alexandrie par les Anglais dans le cadre de l'opération Catapult (3 juillet 1940). Selon la liste nominative des déserteurs établie le 19 juillet 1940 par le capitaine de corvette Châtellier, commandant le bâtiment, René Greiner aurait quitté le navire le 16 juillet. Il fut porté déserteur le 18 juillet à 0 h 00.
C'est sans doute après avoir pris contact avec des partisans de la France libre à Alexandrie - notamment le lieutenant Alby - qu'il fut envoyé à Ismaïlia, où il arriva le 16 juillet à 14 h avec d'autres marins amenés par Roger Barberot pour rejoindre le Premier Groupe marin créé quelques jours auparavant par le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves. Tous avaient déserté de l'Athos II ou de bâtiments de la Force X.
Le 18 juillet, conformément à son objectif initial, le groupe apprenait qu'il quittait Ismaïlia le lendemain, à la demande du général Legentilhomme, pour aller renforcer la défense de Djibouti. Sur la cinquantaine de marins qui le composaient, 30, parmi lesquels René Greiner, acceptèrent de participer à cette mission. Ils quittèrent Ismaïlia par le train à destination de Suez, où ils appareillèrent pour Aden à bord du croiseur auxiliaire britannique Antenor.
Ils arrivèrent à destination le 23 juillet. Mais la veille, le général Legentilhomme, qui avait choisi de continuer la guerre aux côtés de l'Empire britannique, avait été démis de ses fonctions de commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis par le gouvernement de Vichy. Le groupe dut donc rester dans un camp militaire britannique près d'Aden du 25 juillet au 2 août.
Le 31 juillet, le commandant d'Estienne d'Orves décida « après mûre réflexion » de suivre l'avis de la majorité du groupe et de gagner l'Angleterre « pour armer les bâtiments français qui s'y trouvent et qui manquent d'équipage, ou bien servir dans l'armée de De Gaulle ».
Le 2 août commença alors un long périple qui amena le groupe - sauf cinq hommes désireux de continuer le combat au Soudan - d'Aden à Greenock, où il arriva le 27 septembre via Berbera (Somaliland britannique), Mombasa (Kenya), Durban et Cape Town (Afrique du Sud), les îles britannique Saint-Hélène et Ascension.
Après son engagement dans les FNFL, René Greiner fut affecté successivement au contre-torpilleur Léopard, à la corvette Renoncule, à la base de la Clyde à Greenock (Ecosse) et, à partir de juin 1944, au RBFM (Régiment blindé de fusiliers marins) de la 2ème DB (Division Leclerc).
Après la guerre, René Greiner poursuivit sa carrière dans la Marine. Il avait le grade de premier maître lorsqu'il fut admis à la retraite le 3 décembre 1969.
Informations complémentaires :
[Mise à jour : 1er septembre 2021]
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :