André, Pierre   GOURMELEN

Le matelot mécanicien André Gourmelen était à bord de l'aviso dragueur colonial Chevreuil, lorsque le bâtiment arriva à Portsmouth le 23 mai 1940 sur ordre de l'amiral commandant les Forces maritimes de l'Ouest pour installation de l'appareil Alpha 123 (appareil d'écoute Asdic pour la lutte anti-sous-marine) et visite des moteurs après plus de 2500 km de marche.

Le 3 juillet, le navire fut saisi par les Britanniques dans le cadre de l'opération Catapult. Les officiers et les membres de l'équipage se virent offrir la possibilité de servir dans la Royal Navy. Le lendemain, 4 juillet, André Gourmelen quittait le camp où il était interné. Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, signée après la guerre, il fait état d'un séjour aux Royal Naval Barracks de Portsmouth (caserne de la Royal Navy) du 3 au 16 juillet 1940. Le Mémorial ne reprend pas cette information et donne le Courbet comme premier embarquement dans les FNFL. La date du 3 juillet retenue par le Mémorial pour l'engagement d'André Gourmelen dans les FNFL est donc sans doute rétroactive. Il est possible qu'il ait été hébergé dans la caserne anglaise jusqu'au moment de son embarquement sur le Courbet qui servait alors de dépôt des équipages pour les FNFL. [1]

Le 13 août 1940, André-Pierre Gourmelen fut affecté à l'aviso dragueur La Moqueuse jusqu'au 10 décembre 1944.

Dans sa demande d'admission dans l'AFL, Il mentionne une fracture ouverte au poignet droit, qui lui valut la reconnaissance d'une invalidité de 60 %.

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[1] Voir aussi le parcours d'André Bigot.

Informations complémentaires :

• Sur La Moqueuse : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp.151-164

[Mise à jour : 4 février 2023]