Date de naissance :
15 avril 1919
Lieu de naissance :
Lanarvily (29 ) France
date de décès :
2 février 1999
Lieu de décès :
Brest (29) France
Ralliement :
5 août 1941 - France libre - Beaconsfield 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement dans les FNFL :
17 août 1941 - Barnes 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
1206B36, 5591FN41
Affectations :
Bouclier, Roselys, Aconit
Grade atteint pendant la guerre :
Second maître détecteur
N° membre AFL :
10619
Engagé volontaire dans la marine
Matelot torpilleur
Opération : Menace
Quartier-maître de 2ème classe torpilleur
Ralliement France libre - Beaconsfield 400 ( Grande-Bretagne )
Engagement : FNFL - Barnes 400 ( Grande-Bretagne )
Quartier-maître de 1ère classe torpilleur
Second maître détecteur
Maître détecteur
Premier maître détecteur
Maître principal détecteur
en retraite
Le 24 septembre 1940, le matelot torpilleur Jean Abarnou était à bord du sous-marin océanique Ajax (classe 1500 t, de la série M6) aux ordres du gouvernement de Vichy, lorsqu'il fut grenadé par l'escorteur HMS Fortune. Recueilli par ce même escorteur, l'équipage fut placé en détention à la prison de « Barrack » en haut du rocher de Gibraltar jusqu'au 31 décembre 1940, puis au camp de « Warsaw » en bas du rocher. Transféré au Royaume-Uni en mai 1941, il se retrouva comme prisonnier au camp d'Ascot dans le comté de Berkshire en faisant des séjours à la maison de repos de la France Libre à Beaconsfield où il s'engagea dans les FNFL le 5 août 1941 pour non pas rejoindre les Anglais, mais pour « relever l'honneur de la France en détruisant l'ennemi ».
Parmi les 67 membres de l'équipage de l'Ajax, 31 rallieront les FNFL dont Jean Abarnou.
Le second maître torpilleur Asdic, Jean Abarnou, pour ses exploits à bord de la Roselys, fut cité à l'ordre de la Première Division des Corvettes avec la citation suivante :
« Du 25 au 30 mai 1942, le convoi escorté par son bâtiment (Roselys) étant soumis à des attaques aériennes presque incessantes, a fait preuve sous le feu, de beaucoup de sang-froid, en dirigeant efficacement le tir de son bâtiment.
Le 5 juillet 1942, son navire effectuant dans un champs de mines, le sauvetage d'équipages de navires coulés, est resté malgré un violent roulis, accroché pendant plusieurs heures aux filets disposés à l'extérieur de la coque, afin de pouvoir saisir les rescapés isolés dérivant dans une grosse mer. Environ 25 hommes ont dû la vie à sa courageuse intervention ».
Informations complémentaires
Décorations, distinctions :
Sources :