Date de naissance :
17 février 1922
Lieu de naissance :
Biarritz (64 ) France
date de décès :
10 mars 2002
Lieu de décès :
Bayonne (64) France
Ralliement :
18 juillet 1943 - FNFL -
Engagement dans les FNFL :
8 août 1943
Matricules :
1360R40
Affectations :
Marine Alger, 1er RFM, Lobélia, Cap des Palmes
Grade atteint pendant la guerre :
Matelot électricien
N° membre AFL :
19.428
Engagement : Marine nationale - Bayonne (pour trois ans)
Matelot de 2ème classe sans spécialité
Matelot de 2ème classe breveté élémentaire électricien
Evadé de France
Interné en Espagne
Ralliement FNFL
Engagement : FNFL
Renvoyé dans ses foyers titulaire d'une permission de 56 jours
Démobilisé à Marseille
Le 12 mars 1940, Michel Gourgue s'engageait dans la Marine nationale. En avril 1940, il embarquait sur l'Océan à Toulon, pour y suivre une formation d'électricien [1]. Après une interruption dûe à l'invasion allemande, l'école fut transférée à Casablanca, où l'on mit à sa disposition le bâtiment de ligne Jean Bart, qui avait réussi à s'évader in extremis de Saint-Nazaire le 19 juin 1940 avant l'arrivée des Allemands [2]. Michel Gourgue y poursuivit sa formation à partir du mois d'octobre et obtint son brevet élémentaire d'électricien le 1er janvier 1941.
Il fut ensuite affecté au Primauguet, également basé à Casablanca, de février à octobre 1941, puis au torpilleur Mameluk, d'octobre à décembre 1941.
En janvier 1942, Michel Gourgue embarqua sur torpilleur Adroit, qui effectuait des escortes de convois entre Casablanca et Dakar [3]. Le navire fut sabordé au quai Noël à Toulon le 27 novembre 1942.
Après le sabordage de la flotte, Michel Gourgue fut d'abord considéré comme faisant toujours partie de l'équipage de l'Adroit jusqu'au 5 décembre 1942, date de sa démobilisation. Mais son état signalétique et des services date son débarquement du 27 février 1943. Date purement fictive mais qui s'explique par son parcours après le sabordage. La mise hors service des navires qui se trouvaient à Toulon visait à les rendre inutilisables par les Allemands, qui avaient répondu au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre (opération Torch) par l'invasion le 11 novembre 1942 de la zone non occupée. Comme un certain nombre d'autres marins, Michel Gourgue avait alors décidé d'essayer de gagner l'Algérie ou le Maroc en passant par l'Espagne pour continuer le combat. Vraisemblablement arrêté par la police espagnole, il avait été interné du 28 février au 26 juin 1943 et libéré le 27 juin. Après la guerre, sa période d'internement dans un camp espagnol fut validée au titre des « services, campagnes et blessures des déportés et internés de la Résistance » et comptée comme service militaire actif.
Après sa libération, Michel Gourgue se rendit à Casablanca, où il débarqua apparemment le 30 juin 1943. Le 6 juillet il était affecté au contre-torpilleur Albatros, puis au Jean Bart. Mais dès le 18 juillet, il ralliait les FNFL, apparemment à Alger, avant de s'engager le 8 août. Il semble avoir fait un bref passage - jusqu'au 15 décembre 1943 ? - au 1er BFM (1er Bataillon de fusiliers marins), avant d'être dirigé sur la Grande-Bretagne.
Accueilli à la caserne Birot à Greenock en février 1944, il fut ensuite affecté à la corvette Lobélia de la fin février jusqu'au mois de juin, puis au croiseur auxiliaire Cap des Palmes jusqu'en avril 1945 et enfin à Marine Nouméa.
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[1] L'Océan ex-Jean Bart était un vieux cuirassé, qui ne naviguait plus et servait de caserne flottante.
[2] A ne pas confondre avec le vieux Jean Bart, affecté en 1935 à la division instruction à Toulon, école des torpilleurs et des électriciens, rebaptisé Océan le 24 juin 1936 (cf. note 1).
[3] Ce torpilleur, baptisé initialement Epée et renommé Adroit le 1er avril 1941, ne doit pas être confondu avec un autre torpilleur, L'Adroit (avec l'article dans le nom), qui s'était échoué sur la plage Malo-les-Bains le 20 mai 1940 et avait explosé suite à une attaque d'avions allemands.
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :