Date de naissance :
2 février 1912
Lieu de naissance :
Plouyé (29 ) France
date de décès :
15 septembre 1988
Lieu de décès :
Sainte-Adresse (76) France
Engagement dans les FNFL :
20 septembre 1940
Matricules :
651L33, 478FN40
Affectations :
Léopard, Roselys, Commandant Détroyat, Antioche II
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître chauffeur
N° membre AFL :
1.201
Incorporation
Matelot de 2ème classe sans spécialité
Matelot de 2ème classe breveté provisoire chauffeur
Matelot de 2ème classe breveté élémentaire chauffeur
Renvoyé dans ses foyers et placé dans la Direction des affaires maritimes
Engagement : FNFL
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Mobilisé
Quartier-maître de 2ème classe chauffeur
Engagement : Royal Navy
Engagement : FNFL
Démobilisé
Le 28 avril 1939, Joseph Goacolou fut mobilisé au 3ème Dépôt de Lorient au Service mobilisateur des bâtiments de commerce (SMBC). Puis, à partir du 6 octobre 1939, il fut affecté la Reine des Flots, chalutier réquisitionné à Boulogne en septembre 1939 et armé en patrouilleur auxiliaire (matricule P 39) par la Marine nationale. Le bateau fut saisi par les Britanniques le 3 juillet 1940 à Portsmouth dans le cadre de l'opération Catapult.
Placé devant le choix de s'engager dans le Royal Navy, de rejoindre de Gaulle ou d'être rapatrié en France, Joseph Goacolou opta dans un premier temps pour l'engagement dans la marine britannique. Mais, à la fin du mois de septembre, il rallia les FNFL.
Il fut affecté à diverses unités. Ses nombreuses mutations s'expliquent peut-être par l'indiscipline dont il fit apparemment souvent preuve. Le 22 juin 1943, le capitaine de corvette Janvier, commandant la corvette Commandant Détroyat, consacra une partie importante de son « rapport sur la discipline de l'équipage » à Joseph Goacolou, qui avait fait l'objet d'une commission d'enquête le 1er juin, donc peu de temps après son embarquement, après s'être vu infliger une punition de trente jours. Le quartier-maître chauffeur avait déjà encouru 162 jours de prison effective et avait été suspendu à deux reprises de son grade : du 21 juillet au 31 août 1941, puis pour une durée de six mois à compter du 5 juillet 1942. Il avait été réintégré les deux fois par ordre de l'Amirauté. Le jugement du commandant sur ce gradé était très sévère. Selon lui, « cet homme solidement bâti, était un meneur redoutable, (bien que dépourvu de toute trace d'intelligence), dont l'influence sournoise et malfaisante sur ses camarades plus jeunes avait été néfaste. »
Les difficultés de Joseph Goacolou avec la Marine se poursuivirent jusqu'à la fin de son engagement. Le 21 février 1945, il était condamné par le tribunal maritime permanent de Cherbourg à deux mois de prison avec sursis pour « outrage à supérieur en dehors du service ». Son certificat de bonne conduite lui fut refusé, mais il bénéficia le 29 juin 1946 de la loi d'amnistie du 16 avril 1946 pour cette condamnation.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 1er février 2023]
Sources :