Louis, Marie   GENTRIC

Date de naissance :

19 février 1920

Lieu de naissance :

Trébeurden (22 ) France

date de décès :

25 mai 2009

Lieu de décès :

Saint-Brieuc (22) France

Engagement dans les FNFL :

28 août 1940

Matricules :

3283B35, 1385FN40

Affectations :

Chevreuil, Léopard, Saintonge

Grade atteint pendant la guerre :

Second maître de manoeuvre

N° membre AFL :

1.840

28 août 1940

Engagement : FNFL

12 septembre 1940   à   18 août 1941

Chevreuil ( Aviso dragueur )

14 octobre 1941   à   31 juillet 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

4 janvier 1944   à   12 mai 1944

Saintonge ( Pétrolier )

30 mai 1944   à   23 avril 1945

Fomalhaut ( Cargo )

> 17 octobre 1945

Quartier général Brest

Après son engagement dans les FNFL en août 1940, Louis Gentric fut d'abord affecté à l'aviso dragueur Chevreuil, de septembre 1940 à août 1941, puis au Léopard, sur lequel il embarqua en octobre 1941.

Il était à bord du contre-torpilleur au moment de son naufrage.

Le 24 mai 1943, le navire avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.

Par la suite, Louis Gentric embarqua sur le pétrolier Saintonge, puis sur le cargo Fomalhaut.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances de l'engagement dans les FNFL.


Informations complémentaires :

  • Sur le Léopard : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp. 23-37


[Mise à jour : 27 janvier 2023]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.840)
  • GR 16 P 251025 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net