Date de naissance :
26 juillet 1909
Lieu de naissance :
Paris 11e (75 ) France
date de décès :
16 septembre 1993
Lieu de décès :
Camaret-sur-Mer (29) France
Engagement dans les FNFL :
1 juillet 1940
Affectations :
Savorgnan de Brazza, La Melpomène, Etat-major Londres, Commandant d'Estienne d'Orves
Grade atteint pendant la guerre :
Capitaine de corvette
N° membre AFL :
14.701
Entré au service.
Enseigne de vaisseau de 1ère classe de réserve
Mobilisé
Engagement : FNFL
Lieutenant de vaisseau
Officier en second Savorgnan de Brazza
Commandant La Melpomène
Commandant Commandant d'Estienne d'Orves
Démobilisé
Paul Lucien Despréaux a été élève officier sur le navire-école Jacques Cartier de la Compagnie Générale Transatlantique qui est l'équivalent du Borda pour la marine de guerre. Les programmes de cette école étaient très légèrement supérieurs à ceux des écoles nationales d'Hydrographie et à peu près du niveau d'admission à l'Ecole navale ou à celle des ingénieurs mécaniciens (EIM). Cette école flottante connut un réel succès pour sélectionner une élite d'officiers de la Marine marchande. De 1919 à 1932, environ 800 élèves ont été formés (600 officiers pont et 200 officiers machine) au cours de treize promotions. 37 officiers FNFL sont passés par le Jacques Cartier, comme Paul Lucien Despréaux qui était dans la neuvième promotion.
Paul Lucien Despréaux, alors officier en second de l'aviso colonial Savorgnan de Brazza, participa à l'opération Menace à Dakar et au ralliement de l'AEF. Le 9 novembre 1940 devant Libreville (Gabon), le Savorgnan de Brazza mit hors de combat le Bougainville, son sistership resté fidèle à Vichy.
Georges Mc Corkell, dans son journal de bord intitulé « 60 mois à bord de l'aviso FNFL Savorgnan de Brazza 1940-1945 » faisait état des qualités de pilote de Despréaux :
« Pour soutenir nos troupes et pour éviter l'intervention des canons du Bougainville, il devenait indispensable de neutraliser celui-ci. Mais l'estuaire était parsemé de nombreux bancs, le chenal d'entrée long de 8 à 10 milles, était parfaitement rectiligne et ne permettait aucune possibilité de manoeuvres. Emprunter ce chenal avec le Commandant Dominé draguant devant nous, présentait un risque considérable avec peu de chance de succès.
C'est alors que le lieutenant de vaisseau Despréaux, officier en second, et l'enseigne de vaisseau Louis Pascal Agneray, officier de navigation, tous deux capitaines au long cours et tous deux pilotes de port, le premier à Rouen, l'autre à Calais, ayant bien étudié la carte de l'estuaire, estimèrent qu'il était possible d'emprunter un chenal non balisé situé au nord de l'estuaire et de profondeur suffisante, bien que relativement faible. Ils en informèrent le commandant d'Argenlieu et le commandant Roux, et cette solution fut adoptée après une rapide délibération ».
(Source la photo : musée de la bataille de l'Atlantique de Camaret)
Décorations, distinctions :
Sources :