Date de naissance :
13 juin 1907
Lieu de naissance :
Belvedere-Campomoro (20 ) France
date de décès :
24 octobre 1974
Lieu de décès :
Belvedere-Campomoro (20) France
Ralliement :
10 juillet 1940 - France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Engagement dans les FNFL :
15 novembre 1940 - 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
238 FN40, Marseille 2162
Affectations :
Chasseur 43 Lavandou, Chasseur 10 Bayonne, Chasseur 12 Bénodet, Arras, Diligente
Ralliement France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )
Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne )
Second maître de manoeuvre
Démobilisé et versé à la marine marchande
Jean François Amati avait navigué six ans au commerce avant son ralliement à la France libre.
C'est sans doute le 10 juillet 1940 que le matelot de pont Jean Amati déserta de l'Athos II, paquebot des Messageries maritimes bloqué à Alexandrie (Egypte) après l'armistice. C'est vraisemblablement après avoir pris contact avec des partisans de la France libre à Alexandrie - notamment le lieutenant Alby - qu'il fut envoyé à Ismaïlia, où il arriva le 16 juillet à 14 h avec d'autres marins amenés par Roger Barberot pour rejoindre le Premier Groupe marin créé quelques jours auparavant par le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves. Tous avaient déserté de l'Athos II ou de bâtiments de la Force X internés par les Britanniques à Alexandrie depuis l'opération Catapult (3 juillet 1940).
Le 18 juillet, conformément à son objectif initial, le groupe apprenait qu'il quittait Ismaïlia le lendemain, à la demande du général Legentilhomme, pour aller renforcer la défense de Djibouti. Sur la cinquantaine de marins qui le composaient, 30, parmi lesquels Jean Amati, acceptèrent de participer à cette mission. Ils quittèrent Ismaïlia par le train à destination de Suez, où ils appareillèrent pour Aden à bord du croiseur auxiliaire britannique Antenor.
Ils arrivèrent à destination le 23 juillet. Mais la veille, le général Legentilhomme, qui avait choisi de continuer la guerre aux côtés de l'Empire britannique, avait été démis de ses fonctions de commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis par le gouvernement de Vichy. Le groupe dut donc rester dans un camp militaire britannique près d'Aden du 25 juillet au 2 août.
Le 31 juillet, le commandant d'Estienne d'Orves décida « après mûre réflexion » de suivre l'avis de la majorité du groupe et de gagner l'Angleterre « pour armer les bâtiments français qui s'y trouvent et qui manquent d'équipage, ou bien servir dans l'armée de De Gaulle ».
Le 2 août commença alors un long périple qui amena le groupe - sauf cinq hommes désireux de continuer le combat au Soudan - d'Aden à Greenock, où il arriva le 27 septembre via Berbera (Somaliland britannique), Mombasa (Kenya), Durban et Cape Town (Afrique du Sud), les îles britannique Saint-Hélène et Ascension.
Jean Amati signa son engagement dans les FNFL le 15 novembre 1940. Mais dès le 29 septembre il avait été affecté à la marine de guerre. Il navigua sur les chasseurs de sous-marins jusqu'en octobre 1941.
Le 22 février 1942, alors qu'il se trouvait sans embarquement sur le bâtiment base Arras, il demanda son affectation à la marine marchande. Sa demande fut transmise par le commandant du dépôt flottant avec avis favorable et l'appréciation suivante :
« S/M ayant aucune connaissance dans le service intérieur et très peu de valeur militaire, rendrait de meilleurs services dans la marine marchande. » [Voir documents 1 et 2]
Le 26 février il fut mis à disposition de la Direction du personnel de la Marine marchande en qualité de personnel de l'AMBC (Armement militaire des bâtiment de commerce). Le 12 mars il fut démobilisé et versé à la marine marchande.
Informations complémentaires :
[Dernière mise à jour : 20 août 2021]
Sources :
Documents :