Date de naissance :
7 mai 1921
Lieu de naissance :
Saint-Laurent-de-la-Salanque (66 ) France
Ralliement :
13 septembre 1940 - France libre - Papeete (Tahiti) 987 ( France )
Matricules :
Port-Vendres 30286
Affectations :
Ville d'Amiens
Grade atteint pendant la guerre :
Marin marine marchande
N° membre AFL :
10.077
Ralliement France libre - Papeete (Tahiti) 987 ( France )
Jean Corbella était matelot sur le Ville d'Amiens, lorsque le cargo mixte des Messageries maritimes arriva à Papeete le 1er juillet 1940 après avoir effectué des réparations à Sydney (Australie). Il se trouvait toujours dans le port tahitien au moment du ralliement de la colonie à la France libre le 2 septembre.
Pierre Santarelli raconte la suite des événements :
« Le 10 septembre, le croiseur britannique HMS Achilles arrivait à Tahiti. Le 13, le lieutenant de vaisseau Gilbert, principal artisan du ralliement de l'ile, montait à bord accompagné d'officiers anglais. Il signifiait au capitaine Pomes qu'il réquisitionnait le Ville d'Amiens au nom du général de Gaulle et que celui-ci le confiait au HMS Achilles.
Gilbert ayant ensuite interrogé chacun des membres de l'équipage, seize hommes dont le commandant, le second et cinq officiers demandaient à être rapatriés, tandis que six officiers dont le lieutenant Talon et soixante-douze hommes d'équipage ralliaient la France libre. »
Jean Corbella fit partie des ralliés [1]. Jusqu'en octobre 1944, il continua de naviguer sur le Ville d'Amiens, géré désormais par la Clan Line, d'abord sous le commandement d'un master britannique puis sous le commandement du capitaine au long cours Talon.
Par décret du 2 octobre 1946 du Président du Gouvernement provisoire de la République, sur le rapport du ministre des travaux publics et des transports, Jean Corbella a été nommé chevalier dans l'ordre du Mérite maritime, avec la citation suivante :
« Corbella (Jean) (Port-Vendres 30286), matelot : au service de la marine marchande française libre dès le début, a navigué durant toute la guerre sur le Ville-d'Amiens. »
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[1] Jean Corbella est toutefois considéré comme s'étant engagé dans les FNFL dès le 1er juillet 1940.
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