Auguste, Eugène   COLAS

Date de naissance :

23 mai 1912

Lieu de naissance :

Languédias (22 ) France

date de décès :

3 février 1942 - Mort Pour La France

Lieu de décès :

Newhaven (400) Grande-Bretagne

Cause du décès :

Noyade accidentelle

Ralliement :

28 juin 1940 - France libre - 400 ( Grande-Bretagne )

Engagement dans les FNFL :

1 juillet 1940 - 400 ( Grande-Bretagne )

Matricules :

2639B29, 2365FN40

Affectations :

Courbet, Chasseur 43 Lavandou, Chasseur 11 Boulogne

Grade atteint pendant la guerre :

Maître timonier

N° membre AFL :

29.965

1930

Engagement : Marine nationale

Waldeck Rousseau ( Cuirassé )

Armorique ( Navire école )

Aréthuse ( Sous-marin )

Boulonnais ( Torpilleur )

30 mai 1940

Bourrasque ( Torpilleur )

28 juin 1940

Ralliement France libre - 400 ( Grande-Bretagne )

1 juillet 1940

Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne )

12 juillet 1940   à   9 septembre 1940

Courbet ( Cuirassé )

9 septembre 1940   à   11 juin 1941

Chasseur 43 Lavandou ( Chasseur de sous-marins )

11 juin 1941   à   3 février 1942

Chasseur 11 Boulogne

En mai 1940, le second maître timonier Auguste Colas participa aux opérations d'évacuation de Dunkerque à bord de la Bourrasque. Le 30 mai, le torpilleur embarqua 1100 soldats français pour l'Angleterre, puis il fut coulé sous le feu des batteries allemandes de Nieuport, probablement par une mine. Blessé, Auguste Colas fut évacué et soigné en Angleterre. Il rallia la France libre le 28 juin 1940.

Auguste Colas était maître timonier à bord du Chasseur 11 Boulogne, lorsqu'il périt accidentellement dans le port de New Haven. François Montador, qui commandait le bâtiment à l'époque, a relaté dans une lettre du 21 janvier 1989 à Alain Lefort, président du groupe de la Côte d'Emeraude de l'Association des vétérans et amis de la France libre, les circonstances de l'accident :

« Vous m'aviez demandé dans un précédent courrier si je connaissais Colas. Hélas ! oui, car c'était mon maître timonier sur le Chasseur 11, et, un soir où nous étions en relâche par gros temps à Newhaven, il était descendu à terre avec quelques amis et, en rentrant à bord avec une visibilité nulle et de fortes pluies, arrivant à la hauteur du bord, il a buté sur un rail fixé directement su rl'appontement de bois et est tombé sur le radeau, 6 ou 7 mètres plus bas, qui maintenait les bateaux écartés du quai. Il a été tué sur le coup. »

Sources :

  • AM Saint-Malo, 138 S 8, Archives AVAFL
  • Archives FdFL (AFL 29.965)
  • GR 16 P 136263 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site Aux Marins
  • Site francaislibres.net