Date de naissance :
28 juin 1920
Lieu de naissance :
Henvic (29 ) France
date de décès :
23 février 1945 - Mort Pour La France
Lieu de décès :
Estuaire de la Humber (Grande-Bretagne) à bord de La Combattante
Cause du décès :
Perte du bâtiment (mine)
Ralliement :
6 août 1941 - France libre -
Engagement dans les FNFL :
22 mai 1942 - Londres 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
6301FN41, 294CAS41
Affectations :
La Combattante
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître de 2ème classe de manoeuvre
N° membre AFL :
19.378
Ralliement France libre
Engagement : FNFL - Londres 400 ( Grande-Bretagne ) (pour compter du 6 août 1941)
Matelot de 2ème classe gabier
Quartier-maître de 2ème classe de manoeuvre
Selon toute vraisemblance, François Cléach [1} était à bord du Ville de Rouen, lorsque le cargo, qui avait quitté Madagascar pour Marseille, fut arraisonné le 20 juillet 1941 dans l'Atlantique sud par le croiseur britannique HMS Dunedin et conduit à East London (Afrique du Sud), où il arriva le 3 août après une escale au Cap le 31 juillet. François Cléach rallia alors la France libre le 6 août 1941.
Envoyé en Grande-Bretagne, il fut affecté à la caserne Surcouf à Londres, où il signa son acte d'engagement dans les FNFL le 22 mai 1942. Il fut versé dans la marine de guerre le 26 mai et embarqué sur le torpilleur La Combattante le 15 décembre.
Le quartier-maître de manoeuvre François Cléach trouva la mort le 23 février 1945 à bord de ce bâtiment, lorsqu'il sauta sur une mine dans l'estuaire de la Humber en Grande-Bretagne. Le second maître canonnier Henri Letourneur a essayé, en vain, de sauver François Cléach :
« De l'avant où je me trouve, je vois l'arrière couler. J'entends des cris. Mais que faire ? Un paquet de mer m'emporte. Des gars hurlent. Je rencontre, dans l'eau, François Cléach, le saisis, le remorque un petit moment. Paralysé par l'eau glacée, je n'arrive plus à nager. Cléach me glisse sous le bras. Je tente de le rattraper. En vain : le malheureux coule. »
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[1] Francis Cléach pour l'état civil, mais dans plusieurs documents, y compris son état signalétique et des services et la demande d'admission de sa mère dans l'Association des Français libres après la guerre, il apparaît avec comme prénom François. Le second maître canonnier Henri Letourneur, qui a essayé, en vain, de lui sauver la vie au moment de la perte de La Combattante, le prénomme également François. Peut-être Francis Cléach avait-il décidé de choisir François comme prénom d'usage.
Recherches complémentaires :
[Dernière mise à jour : 13 juillet 2021]
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :