Auguste, Elie   CHEVANDIER

le 25 octobre 1939, Auguste Chevandier s'engagea pour la durée de la guerre dans l'armée de l'air et entra come élève mécanicien à l'Ecole de l'air comme élève mécanicien. Il la quitta apparemment le 21 septembre 1940. Mais il se rengagea pour deux ans, cette fois dans la Marine, le 18 mars 1941.

D'avril à septembre 1941 il fut affecté à l'Ecole des radios de Casablanca et en sortit matelot de 2ème classe breveté élémentaire radio.

Après un embarquement sur le contre-torpilleur Epervier, il embarqua le 25 février 1942 sur le Lot, transport pétrolier de la Marine nationale. Après l'opération Torch (débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre 1942), son bâtiment passa, avec les forces armées d'Afrique du Nord commandées par le général Giraud, ancien officier vichyste, du côté des alliés.

De nombreux marins supportaient mal de devoir continuer le combat sous les ordres d'officiers qui avaient servi le maréchal Pétain et dont un certain nombre n'avaient pas renoncé à leurs convictions. C'est ce qui poussa Auguste Chevandier à profiter d'une escale du Lot à New York pour abandonner son bâtiment le 3 février 1943 et rallier la France combattante, qui avait une délégation dans le port américain. Il fut affecté au Cap des Palmes à partir du 7 février 1943. Cet ancien cargo fruitier se trouvait alors à l'arsenal de Mare Island, près de San Francisco, où on le transformait en croiseur auxiliaire. Auguste Chevandier resta affecté au Cap des Palmes jusqu'au 30 avril 1945.

Atteint par la tuberculose, Auguste Chevandier s'est vu reconnaître une invalidité de 100 %.

• Sur le Cap des Palmes : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp.39-57
  

[Dernière mise à jour : 13 juillet 2021]