Léon, Hippolyte, Louis   CHAUVIN

Date de naissance :

9 octobre 1918

Lieu de naissance :

Aucaleuc (22 ) France

date de décès :

19 octobre 1999

Lieu de décès :

Léhon (Dinan) (22) France

Engagement dans les FNFL :

15 décembre 1940

Matricules :

569B37, 10140FN40

Affectations :

Marine au Levant, Marine Douala, Tunisien, Commandant Duboc, La Moqueuse

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître de manoeuvre

N° membre AFL :

1.200

24 février 1937

Engagement : Marine nationale - Brest pour trois ans

24 février 1937

Matelot de 2ème classe sans spécialité

24 février 1937   à   7 mars 1937

2ème Dépôt (Brest) (Groupe des recrues)

7 mars 1937   à   1 octobre 1937

Armorique ( Navire école )

1 octobre 1937

Matelot de 2ème classe breveté élémentaire gabier

1 octobre 1937   à   11 octobre 1937

5ème Dépôt (Toulon)

11 octobre 1937   à   14 février 1938

Défense littorale Toulon

14 février 1938   à   26 octobre 1939

Duquesne ( Croiseur )

26 octobre 1939   à   23 novembre 1939

5ème Dépôt (Toulon)

23 novembre 1939   à   14 février 1940

2ème Dépôt (Brest)

14 février 1940   à   8 avril 1940

3ème Dépôt (Lorient)

8 avril 1940   à   10 novembre 1940

Bougainville ( Aviso colonial )

10 novembre 1940   à   15 décembre 1940

Marine Douala

15 décembre 1940

Engagement : FNFL

15 décembre 1940   à   28 décembre 1940

Marine Douala

28 décembre 1940   à   14 février 1941

Commandant Duboc ( Aviso dragueur )

14 février 1941   à   25 avril 1943

Marine Douala

25 avril 1943   à   5 octobre 1943

Marine au Levant

1 octobre 1943

Quartier-maître de 2ème classe

5 octobre 1943   à   12 octobre 1943

La Moqueuse ( Aviso dragueur )

12 octobre 1943   à   11 février 1944

Escorteur X

11 février 1944   à   14 mars 1945

Tunisien ( Destroyer d'escorte )

14 mars 1945   à   16 avril 1945

3ème Dépôt (Lorient)

16 avril 1945   à   29 juillet 1945

Ecole des radios

29 juillet 1945

Renvoyé dans ses foyers

Engagé pour trois ans la Marine nationale le 24 février 1937, Léon Chauvin suivit une formation de gabier sur le navire école Armorique à Brest. Il en sortit le 1er octobre 1937 breveté élémentaire dans cette spécialité.

Léon Chauvin était à bord de l'aviso colonial Bougainville, lorsque son bâtiment fut mis hors de combat par son sister-ship FNFL Savorgnan de Brazza devant Libreville (Gabon) le 9 novembre 1940. L'équipage fut recueilli par le croiseur auxiliaire vichyste Cap des Palmes, qui fut saisi par les FNFL. Le bâtiment fut utilisé comme lieu d'internement pour les marins non ralliés, avant d'être désarmé à Douala le 1er décembre 1940. C'est à Douala que Léon Chauvin s'engagea dans les FNFL le 15 décembre 1940. Il est possible que son affectation à Marine Douala du 10 novembre au 15 décembre 1940, indiquée dans son état signalétique et des services, corresponde en fait à une période d'internement avant son ralliement.

En octobre 1943, Léon Chauvin fit partie du détachement Escorteur X  qui fut envoyé aux Etats-Unis pour participer à l'armement du destroyer d'escorte qui était en construction à Wilmington pour la Marine française sous le nom provisoire de USS Crosley (DE-108). Le bâtiment, renommé Tunisien, fut remis à la Marine française à Norfolk le 11 février 1944. Après des essais aux Bermudes, le Tunisien, dont la quasi totalité de l'équipage et de l'état-major était composé d'ex-FNFL, gagna la Méditerranée et participa au débarquement de Provence au mois d'août.


Recherches complémentaires :

Informations sur le rapatriement sanitaire vers Marine au Levant en 1943 (cf.document sur le site francaislibres.net).


Informations complémentaires :

  • Sur le Tunisien : Jacques OMNÈS, Le destroyer d'escorte Tunisien, armé par un équipage FNFL in Débarquement de Provence, 15 août 1944 - Participation de la Marine française, dont les unités FNFL, Fondation de la France libre, s.d., pp. 18-20


[Mise à jour : 11 novembre 2024]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.200)
  • GR 16 P 124928 [non consulté]
  • Etat signalétique et des services
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net