Date de naissance :
1 janvier 1914
Lieu de naissance :
Rambouillet (78 ) France
date de décès :
28 décembre 1983
Lieu de décès :
Toulouse (31) France
Ralliement :
2 septembre 1940 - France libre - Papeete (Tahiti) 987 ( France )
Engagement dans les FNFL :
29 mai 1941 - Londres 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
2044T31, 5249FN41
Affectations :
Marine EFO, Arras, Léopard, Marine Madagascar, D'Entrecasteaux
Grade atteint pendant la guerre :
Second maître électricien
Engagement : Marine nationale - Carcassonne pour cinq ans
Matelot de 2ème classe
Matelot de 2ème classe électricien
Matelot de 1ère classe
Quartier-maître de 1ère classe
Rengagement Marine nationale pour trois ans pour compter du 21 juillet 1936
Rengagement Marine nationale
Ralliement France libre - Papeete (Tahiti) 987 ( France )
Second maître de 2ème classe
Engagement : FNFL - Londres 400 ( Grande-Bretagne )
Second maître de 1ère classe
Rayé des contrôles de l'activité
Engagé dans la Marine nationale depuis le 21 juillet 1931, le quartier-maître de 1ère classe électricien André Chauveau était affecté à Marine EFO (Etablissements français de l'Océanie), à Papeete, depuis le 6 juillet 1940. Il décida de rejoindre la France libre au moment du ralliement de Tahiti le 2 septembre 1940.
Etant destiné aux FNFL le 1er janvier 1941, il fut maintenu en subsistance à Marine EFO jusqu'au 15 janvier 1941, date à laquelle il prit passage sur un paquebot à destination de la Grande-Bretagne. Pour compter du 15 janvier et jusqu'au au 31 mai, il fut affecté à la Compagnie de passage des FNFL à Londres, qui organisait l'incorporation des ralliés et des nouvelles recrues. C'est là qu'il signa son engagement définitif dans les FNFL. Il fut ensuite envoyé sur l'aviso Arras, qui ne naviguait plus, mais qui servait depuis le 15 décembre 1940 de dépôt des équipage à Portsmouth.
Il servit ensuite près de deux ans sur le contre-torpilleur Léopard et participa dans la nuit du 27 au 28 novembre 1942 à l'opération qui se conclut par le ralliement de la Réunion à la France libre.
Il faisait encore partie de l'équipage lors de la perte du bâtiment en mai 1943. Le 24 mai 1943, le Léopard quitta Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte. Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle.
Informations complémentaires :
[Mise à jour : 10 novembre 2024]
Sources :
Documents :