André, Henri, Louis   CHATOT

Date de naissance :

13 octobre 1914

Engagement dans les FNFL :

20 mars 1941 - Douala 100 ( Cameroun )

Matricules :

1539R30, 10210FN41

Affectations :

Marine Douala, Léopard, Marine au Levant

Grade atteint pendant la guerre :

Premier maître mécanicien

N° membre AFL :

15.357

9 novembre 1940

Bougainville ( Aviso colonial )

20 mars 1941

Engagement : FNFL - Douala 100 ( Cameroun )

20 mars 1941   à   15 août 1942

Marine Douala

15 août 1942   à   26 juin 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

26 juin 1943   à   24 juillet 1943

FNFL Alexandrie

24 juillet 1943   à   26 avril 1944

Marine Beyrouth

26 avril 1944   à   1 mai 1944

Défense littorale Oran

1 mai 1944   à   15 septembre 1944

Dragueur 273 ( Dragueur de mines )

> 1 juin 1946

Majorité générale Toulon (usine d'essais)

André Chatot était maitre mécanicien à bord de l'aviso colonial Bougainville, lorsque son bâtiment fut mis hors de combat par son sister-ship FNFL Savorgnan de Brazza devant Libreville (Gabon) le 9 novembre 1940. Pendant le combat, il fut blessé par un éclat d'obus au bras gauche. L'équipage fut recueilli par le croiseur auxiliaire vichyste Cap des Palmes, qui fut saisi par les FNFL. Ce bâtiment fut utilisé comme lieu d'internement pour les marins non ralliés, avant d'être désarmé à Douala le 1er décembre 1940. André Chatot ne s'engagea dans les FNFL qu'en mars 1941 à Douala, donc vraisemblablement après une période d'internement.

Il était à bord du Léopard le 24 mai 1943, lorsque le contre-torpilleur quitta Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.


Recherches complémentaires :

  • Internement avant l'engagement dans les FNFL ?


[Mise à jour : 10 novembre 2024]

Décorations, distinctions :

  • Croix de guerre 1939-1945
  • Médaille coloniale

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 15.357)
  • GR 16 P 123686 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net