Date de naissance :
2 octobre 1915
Lieu de naissance :
Ajaccio (20 ) France
date de décès :
6 mai 2007
Lieu de décès :
Bastia (20) France
Engagement dans les FNFL :
25 novembre 1940 - 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
3020T36, 5316FN40
Affectations :
Courbet, Bouclier, Mimosa, Marine Saint-Pierre, Marine Alger
Grade atteint pendant la guerre :
Second maître mécanicien
N° membre AFL :
3.657
Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne )
Au moment de l'armistice, en juin 1940, le Mendoza, paquebot de la Société générale maritime de transport à vapeur, se trouvait en route vers Buenos Aires. Ange Cecchi était chauffeur à bord du bâtiment, qui se trouva immobilisé dans le port argentin jusqu'au mois de janvier 1941.
Désireux de reprendre la lutte, Ange Cecchi aurait quitté l'Argentine le 18 novembre 1940 pour se rendre en Grande-Bretagne [1]. Engagé aux FNFL le 25 novembre 1940, il fut d'abord affecté au vieux cuirassé Courbet, qui servait de dépôt des équipages et de batterie antiaérienne à Portsmouth.
Il embarqua ensuite sur le Bouclier. Saisi par les Britanniques le 3 juillet 1940 à Plymouth dans le cadre de l'opération Catapult, le torpilleur avait, dans un premier temps été armé par un équipage polonais puis hollandais. Réparé à Devonport en septembre 1940 suite à une collision, il était transféré aux FNFL le 12 janvier 1941, date de l'embarquement d'Ange Cecchi sur le navire. Mais le 29 avril 1941 il était avarié dans un bombardement à Plymouth.
Ange Cecchi fut alors affecté à la corvette Mimosa en mai 1941 puis, en janvier 1942, à Marine Saint-Pierre (Saint-Pierre et Miquelon), où il resta jusqu'en avril 1944. Muté à Marine Alger de mai à septembre 1944, il fut ensuite placé en affectation spéciale dans la marine de commerce.
Des brûlures aux yeux valurent à Ange Cecchi une invalidité de 40 %.
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[1] Cette information, publiée dans La France Nouvelle du 30 juillet 1943 (rubrique « Nos volontaires »), n'est pas compatible avec l'indication d'Ange Cecchi dans sa demande d'admission dans l'Association des français libres après les guerre, selon laquelle il aurait séjourné trois mois à Buenos Aires, ce qui situerait son départ plutôt à la fin du mois de septembre,
[Mise à jour : 7 novembre 2024]
Sources :
Documents :