Joseph   CASILE

Date de naissance :

22 novembre 1921

Lieu de naissance :

Ajaccio (20 ) France

date de décès :

30 novembre 2003

Lieu de décès :

Ajaccio (20) France

Ralliement :

mai 1941 - France libre -

Engagement dans les FNFL :

28 août 1941

Matricules :

5623FN41

Affectations :

Léopard, La Surprise

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître chauffeur

N° membre AFL :

7.966

mai 1941

Ralliement France libre

28 août 1941

Engagement : FNFL

28 août 1941

Matelot chauffeur

2 septembre 1941   à   18 septembre 1941

Arras ( Bâtiment base )

18 septembre 1941   à   14 octobre 1941

HMS Royal Arthur (Skegness)

14 octobre 1941   à   16 décembre 1941

Arras ( Bâtiment base )

16 décembre 1941   à   2 juillet 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

8 juillet 1943   à   31 juillet 1943

Marine au Levant

31 juillet 1943   à   1 mars 1944

Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)

1 mars 1944   à   1 novembre 1944

La Surprise ( Frégate )

1 juillet 1944

Quartier-maître de 2ème classe

1 novembre 1944   à   1 avril 1945

Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)

1 avril 1945   à   6 août 1945

La Surprise ( Frégate )

6 août 1945   à   24 novembre 1945

Unité Marine Ajaccio

6 août 1945

Renvoyé dans ses foyers avec une permission de 92 jours

4 novembre 1945

Rayé des contrôles de l'activité

Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Joseph Casile indique s'être engagé dans les FNFL en mai 1941, mais son état signalétique et des services date cet engagement du 28 août 1941. Il est possible que la première date soit celle de son ralliement à la France libre et la seconde celle de la signature de son acte d'engagement dans les FNFL.

Dans sa demande d'admission dans l'AFL, Joseph Casile précise d'autre part qu'il était « navigateur » avant son  engagement dans les FNFL, c.-à-d. marin de commerce. Il est donc possible qu'il ait abandonné un navire marchand de la flotte de Vichy pour rejoindre la marine de la France libre.

Quelques mois après son engagement dans les FNFL, Joseph Casile fut affecté au Léopard à partir du 16 décembre 1941. Il était vraisemblablement à bord du contre-torpilleur lors de la perte du bâtiment en mai 1943. Le 24 mai 1943, le Léopard quitta Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte. Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances du ralliement à la France libre.


Informations complémentaires :

  • Sur le Léopard : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp. 23-37

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 7.966)
  • GR 16 P 110089 [non consulté]
  • Etat signalétique et des services
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net