Eugène   CARRAZ

Date de naissance :

13 septembre 1922

Lieu de naissance :

Château-Arnoux-Saint-Auban (04 ) France

date de décès :

1 juin 1983

Lieu de décès :

Château-Arnoux-Saint-Auban (04) France

Engagement dans les FNFL :

3 juillet 1940 - ( Grande-Bretagne )

Matricules :

434 FN40

Affectations :

Courbet, Léopard, Marine au Levant, Commandant Dominé

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître de 2ème classe fourrier

N° membre AFL :

1.414

3 juillet 1940

Engagement : FNFL - ( Grande-Bretagne )

5 juillet 1940   à   31 août 1940

Courbet ( Cuirassé )

1 septembre 1940   à   1 août 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

2 août 1943   à   31 août 1943

Unité Marine Beyrouth

1 septembre 1943   à   1 juin 1945

Commandant Dominé ( Aviso )

1 juin 1945

5ème Dépôt (Toulon)

Après son ralliement à la France libre et un passage par le Courbet, Eugène Carraz fut affecté au Léopard. Il était à bord du contre-torpilleur au moment de son naufrage.

Le 24 mai 1943, le navire avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances de l'engagement dans les FNFL.


Informations complémentaires :

  • Sur le Léopard : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp. 23-37

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.414)
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net