Maurice, Eugène   CADO

Date de naissance :

5 octobre 1918

Lieu de naissance :

Saint-Cast-le-Guildo (22 ) France

date de décès :

22 mai 1975

Lieu de décès :

Plancoët (22) France

Ralliement :

16 août 1941 - France libre -

Engagement dans les FNFL :

7 octobre 1941

Matricules :

3632B38, 5777FN41

Affectations :

Léopard, Marine au Levant, Commandant Duboc

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître de manoeuvre

N° membre AFL :

8.392

17 novembre 1938

Incorporation

17 octobre 1938

Matelot de 2ème classe non breveté

17 octobre 1938   à   13 novembre 1938

2ème Dépôt (Brest)

13 novembre 1938   à   1 juillet 1939

Armorique ( Navire école )

1 juillet 1939

Matelot de 2ème classe breveté élementaire gabier

1 juillet 1939   à   17 juillet 1939

5ème Dépôt (Toulon)

17 juillet 1939   à   28 septembre 1939

La Palme ( Torpilleur )

28 septembre 1940

Rayé des contrôles de l'activité

16 août 1941

Ralliement France libre

6 octobre 1941   à   9 octobre 1941

CPL (Compagnie de passage des FNFL à Londres)

7 octobre 1941

Engagement : FNFL

9 octobre 1941   à   14 octobre 1941

Arras ( Bâtiment base )

14 octobre 1941   à   15 juillet 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

15 juillet 1943   à   2 août 1943

Centre FNFL Alexandrie

2 août 1943   à   7 août 1943

Marine Beyrouth

7 août 1943   à   15 octobre 1946

Commandant Duboc ( Aviso dragueur )

Après son ralliement à la France libre le 7 octobre 1941, Maurice Cado fut affecté au Léopard. Il était à bord du contre-torpilleur au moment de son naufrage.

Le 24 mai 1943, le navire avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.

Par la suite, Maurice Cado fut affecté à l'aviso dragueur Commandant Duboc.


Après la guerre, Maurice Cado poursuivit sa caarière dans la marine. Il la quitta le 5 mai 1963. Il était lors premier maître depuis le 1er juillet 1962.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances de l'engagement dans les FNFL.


[Dernière mise à jour : 22 mai 2021]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 8.392)
  • GR 16 P 100052 [non consulté]
  • Etat signalétique et des services
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net