Date de naissance :
27 avril 1917
Lieu de naissance :
Agen (47 ) France
date de décès :
18 novembre 2003
Lieu de décès :
Malguénac (56) France
Engagement dans les FNFL :
28 mai 1941 - Le Caire ( Egypte )
Affectations :
Léopard, Commandant Duboc, 1er RFM
Grade atteint pendant la guerre :
Lieutenant de vaisseau
N° membre AFL :
3.425
Enseigne de vaisseau de 2ème classe
Enseigne de vaisseau de 1ère classe
Engagement : FNFL - Le Caire ( Egypte )
Officier fusilier Léopard
Officier torpilleur Léopard chargé de la DCA
Officier de manoeuvre Commandant Duboc , officier Asdic
Officier en second Commandant Duboc
Commandant Chasseur 43 Lavandou
Officier adjoint 1er RFM (1er Régiment de fusiliers marins)
Lieutenant de vaisseau
Commandant 4ème escadron (1er RFM)
Le 10 juillet 1942, alors embarqué sur le contre-torpilleur Léopard, l'officier torpilleur Cadéac d'Arbaud dirigea avec succès le lancement de 55 grenades en six attaques successives contre un sous-marin allemand qu'il parvint à détruire.
Toujours à bord du Léopard, il participa en novembre 1942 au ralliement de l'Ile de la Réunion à la France Combattante.
En août 1943, Jean Cadéac d'Arbaud se porta volontaire pour servir au 1er Régiment de Fusiliers Marins (1er RFM) qu'il rejoignit à Zuara en Tripolitaine, mais il était rappelé d'urgence au Levant le mois suivant pour embarquer sur le Commandant Duboc comme officier de manoeuvre et officier Asdic, puis comme officier en second de décembre 1943 à mai 1944.
En juin 1944, il prit le commandement du chasseur CH 43 dont il poussa les travaux de grand carénage à Alger. A nouveau volontaire pour le 1er RFM, il rejoignit cette unité en Italie Le 20 juillet 1944 et participa à la campagne d'Italie et au débarquement de Provence à La Croix-Valmer le 16 août 1944. Remontant avec son régiment en Alsace, il se distingua lors de la progression du col de Chantoiseau à la vallée de la Doller, notamment dans l'attaque sur Serven, Dolleren, conduisant personnellement une attaque sur un automoteur. Blessé deux fois en quatre jours, le 24 et le 28 novembre par éclats de grenade puis par balle, il rejoignit son unité trois semaines plus tard. Le 7 janvier 1945 à Kraft, il arrêta une attaque de chars lors de la défense de Strasbourg et le 1er février, il atteignit le Rhin avec la 1re Armée Française, facilitant avec ses éléments la prise d'Artzenheim.
Après un passage au cabinet du Ministre de la Marine de juillet 1945 à février 1946, il était désigné pour Marine en Océanie (1946-1947). En 1948 il passa quelques mois à l'Ecole Navale avant d'être affecté sur le croiseur Emile Bertin (1948-1949). Il quitta le service actif en 1949 mais il était rappelé pour servir en Indochine et au Tonkin en 1951 et 1952 avec le grade de capitaine de corvette.
De 1952 à 1962, il sera directeur de l'Union Aéromaritime de Transports, puis de 1963 à 1976, directeur général d'Air Afrique, et enfin de 1977 à 1982, directeur général de l'Union des Transports Aériens (UTA).
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :