Date de naissance :
11 mars 1922
Lieu de naissance :
Lorient (56 ) France
date de décès :
30 octobre 1942 - Mort Pour La France
Lieu de décès :
Atlantique à bord du Président Paul Doumer
Cause du décès :
Perte du bâtiment (torpillage)
Ralliement :
19 juillet 1940 - France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte )
Matricules :
1763L38, 577FN40
Affectations :
Président Paul Doumer
Grade atteint pendant la guerre :
Matelot canonnier AMBC (Armement militaire des bâitments de commerce)
N° membre AFL :
19.930
Ralliement France libre - Ismaïlia 100 ( Egypte ) à bord du Président Paul Doumer
Le père de René Bourbigot a déposé après la guerre une demande d'admission dans l'Association des Français libres. Il y indique à propos du parcours de son fils décédé : « Embarqué à Brest. Transport de troupes Norvège et parti sur Alexandrie Président Doumer ». René Bourbigot a donc dû participer à l'expédition de Norvège en 1940, avant d'être envoyé en Egypte.
Par ailleurs, sa présence comme matelot canonnier sur le Président Paul Doumer est attestée, lorsque le paquebot de la Compagnie des Messageries Maritimes, mouillé depuis l'armistice dans les grands lacs Amers du canal de Suez, fut saisi par les Britanniques à Ismaïlia le 18 juillet 1940. Le 19 juillet, tous les membres de l'état-major et de l'équipage furent interrogés par les autorités britanniques, qui les firent opter soit pour l'engagement à Londres dans les forces de De Gaulle, soit pour l'engagement dans la Royal Navy, soit pour le rapatriement dans un port français. René Bourbigot fit partie des 20 matelots et quartiers-maîtres canonniers qui décidèrent de rester à bord, les 17 autres optant pour le rapatriement.
Armé par les FNFL et géré par Bibbby Lines, le Président Paul Doumer assura ensuite le transport de troupes britanniques dans l'océan Indien jusqu'à l'été 1942. Le 16 octobre 1942, il quitta Freetown à destination de la Grande-Bretagne pour réparations. Le convoi SL-125, auquel il était intégré, fut rattrapé entre les Canaries et Madère par une meute de huit sous-marins allemands, qui coulèrent douze navires pendant les nuits des 27, 28, 29 et 30 octobre. Le Président Paul Doumer fut atteint par deux torpilles le 30 à hauteur de la machine. Sur les trois cent quarante-cinq passagers et membres d'équipage du paquebot, il y eut deux cent soixante disparus, dont le commandant Mantelet et René Bourbigot.
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Sources :
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