Marcel, Albert, Victorien   VIRMONTOIS

Date de naissance :

26 juin 1922

Lieu de naissance :

Canehan (76 ) France

date de décès :

20 septembre 1985

Lieu de décès :

Les Pavillons-sous-Bois (93) France

Engagement dans les FNFL :

25 juillet 1942 - 400 ( Grande-Bretagne )

Matricules :

591C38, 548FN42

Affectations :

Ouragan, La Combattante

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître mécanicien

N° membre AFL :

9.904

5 mai 1942

Bougainville ( Croiseur auxiliaire )

17 mai 1942

HMS Oronsay ( Transport de troupes ) (Passage Diégo-Suarez-Greenock comme prisonnier des Anglais)

25 juillet 1942

Engagement : FNFL - 400 ( Grande-Bretagne )

19 août 1942   à   15 décembre 1942

Ouragan ( Torpilleur ) (Dépôt des équipages à Portsmouth)

15 décembre 1942   à   23 février 1945

La Combattante ( Torpilleur )

février 1945   à   novembre 1945

Unité Marine Londres

3 novembre 1945

Démobilisé

Embarqué sur le croiseur auxiliaire Bougainville, Marcel Virmontois était à Diégo Suarez (Madagascar) au moment de l'opération Ironclad (débarquement britannique à Madagascar), où le bâtiment fut incendié et coulé par des avions et navires anglais le 6 mai 1942. L'équipage fut sauvé et participa à la défense de la ville.


Fait prisonnier par les Anglais, il fut embarqué sur l'Oronsay le 17 mai à destination de Greenock, où il arrive le 1er juillet.

Le 23 février 1945 le quartier-maître mécanicien Virmontois était à bord de La Combattante, lorsque le torpilleur saute sur une mine dans l'estuaire de la Humber en Grande-Bretagne. Il écrit dans son journal de bord :

« Un bruit formidable d'assiettes qui se cassent, de ferraille qui se tord et se déchire.
Au moment où je commence à réaliser la catastrophe, je me découvre au pied de l'échelle. Comment en suis-je arrivé là, alors que je dormais dans le poste mécaniciens complètement à l?arrière ? Dieu seul le sait. À l'instant même où la conscience me revient, j'ai les yeux dirigés vers le panneau de sortie.
Dans le poste, tables, valises et toutes sortes d'objets glissent sur le parquet. Je ne perds pas mon temps à procéder à un examen complet du lieu. Sans même penser à prendre ma brassière de sauvetage. Je me dis: "On coule'!" puis monte sur le pont dans la même tenue que j'avais pour dormir : tricot et jersey. L'échelle qui conduit au pont est toute tordue.»


[Mise à jour : 5 novembre 2024]

Sources :

  • SHD Vincennes, TTC 90
  • Archives FdFL (AFL 9.904)
  • GR 16 P 597421 [non consulté]
  • Eddy FLORENTIN, Les rebelles de La Combattante, Flammarion, 1998
  • Site francaislibres.net