Jean, Léon   TOUYA

Date de naissance :

27 décembre 1916

Lieu de naissance :

Saint-Pé-de-Léren (64) France

Date de décès :

13 janvier 1975

Lieu de décès :

Lescar (64) France

Ralliement :

1 juillet 1940 - France libre -

Engagement dans les FNFL :

25 avril 1941

Matricules :

5417FN40

Affectations :

Savorgnan de Brazza, ML, 23ème Flottille MTB, Courbet, Croix de Lorraine

Grade atteint pendant la guerre :

Maître mécanicien

N° membre AFL :

1.961

> juin 1940

Vers le Destin (AD 420) ( Arraisonneur dragueur )

1 juillet 1940

Ralliement France libre

12 août 1940   à   15 mars 1941

Savorgnan de Brazza ( Aviso colonial )

25 avril 1941

Engagement : FNFL pour compter du 1er juillet 1940

10 mai 1941   à   14 juillet 1942

20ème Flottille ML

14 juillet 1942   à   1 avril 1943

MTB 94 ( Motor Torpedo Boat )

5 juin 1944   à   9 juin 1944

Courbet ( Cuirassé )

17 septembre 1944   à   17 juillet 1945

Croix de Lorraine ( Frégate )

Avant son ralliement à la France libre, Jean Touya [1] était chef mécanicien de l'arraisonneur-dragueur Vers le Destin (AD 420), chalutier qui avait été réquisitionné à La Rochelle le 20 juin 1940. Le bateau fut saisi par les Anglais en juillet 1940.


Léon Touya servit notamment sur la MTB 94 Saint-Yves. L'amiral Edouard Talarmin, qui fut officier en second sur ce bâtiment, témoigne sur le site francaislibres.net :


« A l'époque second-maître, Léon Touya était le "patron-mécanicien" de la vedette lance-torpilles (Motor Torpedo Boat - MTB) 94.
Cette vedette et son équipage eurent l'honneur de recevoir à bord pour une brève sortie au large de Weymouth le lundi 18 janvier 1943 le général de Gaulle.
Dans la nuit du 10 au 11mars 1943, cet équipage torpille et coule le dragueur allemand M4620 au large de l'île de Batz.
Ce même équipage rechercha et recueillit près de Ouessant, vers deux heures du matin (!) le 17 avril 1943, le "Wing Commander" (Commandant de groupe de chasse) canadien Peter Geoffrey O'Brian, qui avait dû évacuer son Spitfire la veille au soir au retour d'une sortie offensive à neuf avions contre le trafic maritime ennemi.
Par la suite Léon Touya est resté à bord jusqu'à la fin de la guerre, participant à toutes les opérations conduites par la MTB 94 [1]. »


Du 5 au 9 juin 1944, le maître mécanicien Touya fit partie de l'équipage du vieux cuirassé Courbet, qui, dans le cadre de l'opération Corncob, fut sabordé avec d'autres navires devant Hermanville. Il s'agissait de former un brise-lames pour le port artificiel en construction après le débarquement en Normandie.

Après la guerre Jean Touya contracta un rengagement dans la Marine nationale.

__________

[1] Dans le fichier des décès de l'Insee, ce marin apparaît avec - dans l'ordre - les prénoms Jean et Léon et, dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, il indique comme seul prénom Léon.

[2] Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, Jean Touya date pourtant son débarquement de la MTB 94 du 1er avril 1943. Mais il peut s'être trompé sur l'année.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances du ralliement à la France libre (opération Catapult ?).
  • Date de débarquement de la MTB 94.


[Mise à jour : 6 septembre 2024]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.961)
  • GR 16 P 576087 [non consulté]
  • Pascal HERVEZ-BAUDIN, Le cuirassé Courbet dans l'opération Corncob, Nouvelles Editions Latines, 2011, p. 220
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net