Yves, Marie, Augustin   TOUPIN

Yves Toupin était novice à bord de l'Alençon, lorsqu'il fut porté déserteur de son bâtiment le 30 novembre 1941 à San Pedro (Californie). Dans la demande d'admission dans l'Association des Français libres déposée par son père après la guerre, le marin aurait quitté le bord le 28 novembre pour rallier la France libre. L'Alençon était bloqué dans le port américain depuis le 25 juin 1940 par suite de la signature de l'armistice. En mars 1942, l'Amiral de la Flotte Darlan, ministre, secrétaire d'Etat à la Marine et commandant en chef des Forces maritimes françaises, décida, en application de la loi du 23 août 1941, de radier d'office Yves Toupin des matricules des gens de mer et de supprimer les délégations de salaires versées éventuellement à sa famille [1].

Yves Toupin s'engagea aux FNFL le 1er décembre 1941 comme matelot sans spécialité et fut affecté à la corvette Mimosa. Il disparut dans la nuit du 8 au 9 juin 1942 avec son bâtiment, torpillé par le sous-marin allemand U-124 au cours de l'escorte d'un convoi dans l'Atlantique Nord.

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[1] C'est apparemment par erreur que ce document situe l'Alençon à San Francisco au moment de la désertion d'Yves Toupin.

Informations complémentaires :

• Sur la corvette Mimosa :
  
  • Michel BERTRAND, Les escorteurs de la France libre, Presses de la Cité, 1984, pp. 82-87
  • Capitaine de Frégate Luc-Marie BAYLE, Les Corvettes FNFL de leur armement au 2 août 1943, Service Historique de la Marine nationale, 1966, pp. 76-88

[Mise à jour : 3 septembre 2024]