Jean, Marie   TIGRÉAT

Date de naissance :

18 octobre 1921

Lieu de naissance :

Plounéventer (29 ) France

date de décès :

17 mars 1968

Lieu de décès :

Brest (29) France

Ralliement :

9 juin 1943 - France combattante -

Engagement dans les FNFL :

1 juillet 1943

Matricules :

526B40, 1122FN43

Affectations :

La Surprise

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître canonnier

N° membre AFL :

14.484

Engagement : Marine nationale

23 janvier 1940

Matelot de 2ème classe sans spécialité

23 janvier 1940   à   15 février 1940

2ème Dépôt (Brest)

15 février 1940   à   3 juillet 1940

Paris ( Cuirassé )

Matelot de 2ème classe Breveté élémentaire canonnier

1 décembre 1940   à   24 janvier 1941

5ème Dépôt (Toulon)

15 février 1941   à   7 juin 1943

Jeanne d'Arc ( Croiseur-école )

1 janvier 1943

Quartier-maître de 2ème classe

9 juin 1943

Ralliement France combattante

1 juillet 1943

Engagement : FNFL

28 septembre 1943   à   29 octobre 1943

Caserne Surcouf (Londres)

29 octobre 1943   à   1 avril 1945

Caserne Bir-Hakeim (Portsmouth)

1 janvier 1948

La Surprise ( Frégate )

1 juin 1946

Quartier-maître de 1ère classe

Engagé volontaire le 23 janvier 1940, Jean Tigréat [1] était embarqué sur le cuirassé Paris, quand il se replia sur Plymouth au moment de l'évacuation du port de Brest le 18 juin 1940. Lorsque son bâtiment fut saisi par les Britanniques le 3 juillet dans le cadre de l'opération Catapult, Jean Tigréat n'opta pas pour le ralliement à  la France libre ou l'engagement dans la Royal Navy mais pour le rapatriement en France. C'est très vraisemblablement à bord du Winnipeg qu'il quitta la Grande-Bretagne le 21 novembre 1940 pour être rapatrié à Toulon, où il arriva le 1er décembre.

Après un séjour de près de deux mois au 5ème Dépôt de Toulon, il embarqua à nouveau comme passager sur le Winnipeg pour rejoindre la Jeanne d'Arc, à laquelle il était affecté, aux Antilles. Il resta à bord du croiseur école du 15 février 1941 jusqu'au début du mois de juin 1943 (jusqu'au 7 selon son état signalétique et des services ; jusqu'au 3 selon les indications fournies dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres en 1946).

Dans sa demande d'admission à l'Association des Français Libres, Jean Tigréat évoque, après son son embarquement sur la Jeanne d'Arc, un séjour de deux mois « en Amérique » et un mois au Canada. Il s'est donc évadé des Antilles au début du mois de juin 1943 pour rallier la France libre aux Etats-Unis d'Amérique. Il a dû suivre ensuite le parcours habituel : il a été envoyé à Halifax au Canada, d'où il a été transféré en Grande-Bretagne.

La date d'embarquement à bord de La Surprise indiquée par Jean Tigréat dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres (9 mars 1944) diffère sensiblement de celle figurant dans son état signalétique et des services (1er avril 1945).

Après la guerre, Jean Tigrèat a continué sa carrière dans la Marine nationale. Il a obtenu le grade de second maître de 2ème classe le 1er avril 1952. Après une série de congés de longue durée à partir de 1955, il a été déclaré réformé définitif et rayé des contrôles de l'activité le 1er août 1960.

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[1] Le Mémorial lui attribue par erreur le patronyme « Tigréats ».


[Mise à jour : 2 août 2024]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 18.484)
  • GR 16 P 571383 [non consulté]
  • Etat signalétique et des services
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net