Avalarii   TEIHOTU

Date de naissance :

1 décembre 1917

Lieu de naissance :

Bora-Bora (Tahiti) (987 ) France

Engagement dans les FNFL :

29 mai 1941

Affectations :

Amiens, Arras, Junon, Léopard, Marine EFO

Grade atteint pendant la guerre :

Quartier-maître électricien

N° membre AFL :

1.959

29 mai 1941

Engagement : FNFL

7 juin 1941   à   7 août 1941

Amiens ( Aviso )

7 août 1941   à   11 août 1941

Arras ( Bâtiment base )

11 août 1941   à   4 juin 1942

Junon ( Sous-marin )

4 juin 1942   à   31 juillet 1943

Léopard ( Contre-torpilleur )

31 juillet 1943   à   31 octobre 1943

FNFL Alexandrie

31 octobre 1943   à   1 septembre 1944

Marine EFO (Etablissements français de l'Océanie)

1 septembre 1944   à   16 octobre 1945 <

Cap des Palmes

Avaiarii Teihotu était à bord du Léopard au moment de son naufrage.

Le 24 mai 1943, le contre-torpilleur avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.

Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes  pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.

Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.


Recherches complémentaires :

  • Circonstances de l'engagement dans les FNFL.


[Mise à jour : 28 juillet 2024]

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.959)
  • GR 16 P 564185 [non consulté]
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Site francaislibres.net