Robert   SIMON

Ralliement :

16 juillet 1940 - France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )

Matricules :

3380C35, 867FN42

Affectations :

Cap des Palmes

Grade atteint pendant la guerre :

Second maître mécanicien

16 juillet 1940

Forbin ( Torpilleur )

16 juillet 1940

Ralliement France libre - Alexandrie 100 ( Egypte )

16 juillet 1940   à   2 août 1940

Premier groupe marin

Cap des Palmes ( Croiseur auxiliaire )

Robert Simon était quartier-maître mécanicien à bord du Forbin, lorsque la Force X, à laquelle appartenait le torpilleur, fut internée à Alexandrie par les Anglais dans le cadre de l'opération Catapult (3 juillet 1940). Selon la liste nominative des déserteurs établie le 19 juillet 1940 par le capitaine de corvette Châtellier, commandant le bâtiment, il aurait quitté le navire le 16 juillet. Il fut porté déserteur le 18 juillet à 0 h 00.


C'est sans doute après avoir pris contact avec des partisans de la France libre à Alexandrie - notamment le lieutenant Alby - qu'il fut envoyé à Ismaïlia, où il arriva le 16 juillet à 14 h avec d'autres marins amenés par Roger Barberot  pour rejoindre le Premier Groupe marin créé quelques jours auparavant par le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves. Tous avaient déserté de l'Athos II ou de bâtiments de la Force X.


Le 18 juillet, conformément à son objectif initial, le groupe apprenait qu'il quittait Ismaïlia le lendemain, à la demande du général Legentilhomme, pour aller renforcer la défense de Djibouti. Sur la cinquantaine de marins qui le composaient, 30, parmi lesquels Robert Simon, acceptèrent de participer à cette mission. Ils quittèrent Ismaïlia par le train à destination de Suez, où ils appareillèrent pour Aden à bord du croiseur auxiliaire britannique Antenor.

Ils arrivèrent à destination le 23 juillet. Mais la veille, le général Legentilhomme, qui avait choisi de continuer la guerre aux côtés de l'Empire britannique, avait été démis de ses fonctions de commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis par le gouvernement de Vichy. Le groupe dut donc rester dans un camp militaire britannique près d'Aden du 25 juillet au 2 août.

Le 31 juillet, le commandant d'Estienne d'Orves décida « après mûre réflexion » de suivre l'avis de la majorité du groupe et de gagner l'Angleterre « pour armer les bâtiments français qui s'y trouvent et qui manquent d'équipage, ou bien servir dans l'armée de De Gaulle ».

Cinq hommes, dont Robert Simon, préférèrent retourner en Egypte avec la volonté de se battre en Afrique. Ils quittèrent donc le groupe lorsqu'il s'embarqua pour la Grande-Bretagne le 2 août. Robert Simon devait commander le détachement qui retournait à Ismaïlia.


Après son engagement dans les FNFL, il fut affecté au croiseur auxiliaire Cap des Palmes.


Recherches complémentaires :

  • Parcours entre le 2 août 1940 et l'embarquement sur le Cap des Palmes (à quelle date ?).
  • Pourquoi un matricule FNFL de l'année 1942 ?
  • Se confond-t-il avec le second maître mécanicien Robert Simon, matricule 5866FN40, embarqué sur Le Triomphant, puis à Marine Nouméa ?


Informations complémentaires :

  • Sur le Premier Groupe marin :
    • Rose et Philippe HONORÉ D'ESTIENNE D'ORVES, Honoré d'Estienne d'Orves - Pionnier de la Résistance, Editions France-Empire, 1985, pp. 68-119
    • Fondation de la France libre, Délégation au souvenir des marins, Hommage aux membres du Premier Groupe Marin, 29 août 2021
  • Sur le Cap des Palmes : Hervé CRAS, Xavier MANGIN D'OUINCE, Philippe MASSON, Les Bâtiments de Surface des FNFL, Service Historique de la Marine nationale, 1968, pp.39-57


[Mise à jour : 10 septembre 2021]

Sources :

  • SHD Vincennes, TTE 50, TTE 55
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial
  • Renseignements fournis par M. Adrien Abraham
  • Site francaislibres.net