Date de naissance :
13 février 1914
Lieu de naissance :
Libourne (33 ) France
date de décès :
24 janvier 1988
Lieu de décès :
Toulouse (31) France
Engagement dans les FNFL :
17 septembre 1940
Matricules :
Bordeaux 22320
Affectations :
Léopard, Marine au Levant, Commandant Duboc
Grade atteint pendant la guerre :
Ingénieur mécanicien de 1ère classe
N° membre AFL :
5.526
Entré au service
Ingénieur mécanicien de 2ème classe de réserve
Officier marine marchande
Officier mécanicien de 1ère classe marine marchande
Engagement : FNFL
Ingénieur mécanicien de 1ère classe
Démobilisé
René Savin était officier mécanicien de 1ère classe à bord de l'Aurigny, lorsque le paquebot mixte des Chargeurs réunis fut immobilisé par les autorités argentines le 6 juillet 1940 à Buenos Aires en raison de l'armistice. Il fut porté déserteur le 23 août 1940 après avoir quitté le bord et rejoignit la Grande-Bretagne à bord du transport de troupes britannique Highland Brigade. Il rallia la France libre le 17 septembre 1940.
Il fut d'abord affecté au contre-torpilleur Léopard, à bord duquel il participa à la bataille de l'Atlantique, au ralliement de la Réunion et à des escortes en Méditerranée.
Il était vraisemblablement à bord du contre-torpilleur lors de la perte du bâtiment en mai 1943. Le 24 mai 1943, le Léopard quitta Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte. Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.
Après le naufrage du Léopard, René Savin fut affecté pour quelques mois à Marine au levant, puis à l'aviso dragueur Commandant Duboc d'août 1943 à novembre 1945 (escortes et patrouilles en Méditerranée).
Informations complémentaires :
[Mise à jour : 27 mars 2024]
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :