Date de naissance :
14 novembre 1922
Lieu de naissance :
Perros-Guirec (22 ) France
date de décès :
14 mars 2013
Lieu de décès :
Lannion (22) France
Ralliement :
18 mai 1943 - France combattante - Roseau 601 ( Dominique )
Engagement dans les FNFL :
12 octobre 1943 - Londres 400 ( Grande-Bretagne )
Matricules :
1096FN43
Affectations :
Caserne Surcouf, Caserne Bir-Hakeim, Perdrant
Grade atteint pendant la guerre :
Matelot maître d'hôtel
Ralliement France combattante - Roseau 601 ( Dominique )
Engagement : FNFL - Londres 400 ( Grande-Bretagne )
Matelot breveté élémentaire maître d'hôtel
Gravement blessé lors de l'explosion d'un blockhaus à Saint-Efflam.
Alfred Quignard se trouvait à bord du Barham, lorsque le pétrolier de la compagnie Association pétrolière fut immobilisé à la Martinique à la suite de l'armistice de juin 1940. Il y resta 32 mois.
En mai 1943, il décida de s'évader de l'île gouvernée par l'amiral Robert, qui était resté fidèle au régime de Vichy. La demande d'admission d'Alfred Quignard dans l'Association des Français libres après la guerre porte une mention manuscrite : « A rallié les F.N.F.L. le 18-5-43 à Roseau de la Martinique ».
C'est à bord d'une petite embarcation, vraisemblablement un gommier, qu'un passeur l'a amené, avec d'autres passagers, jusqu'à la Dominique. Et c'est à Roseau, capitale de cette colonie anglaise dans l'archipel des Caraïbles, qu'il a signé son ralliement à la France combattante.
Il fut ensuite envoyé aux Etats-Unis, où il fut pris en charge par le bureau de la France combattante à New York puis transféré en Angleterre, vraisemblablement via Halifax (Canada). Le 12 octobre 1943, il signa son engagement dans les FNFL à la caserne Surcouf, à Londres. Pendant son affectation à la caserne Bir-Hakeim à Portsmouth, il obtint son brevet de maître d'hôtel. En juin 1944, il fut affecté au Perdrant (AD 53), dragueur de la 5ème section de dragage des FNGB (Forces navales en Grande-Bretagne).
Lors d'une permission, Alfred Quignard retourna chez lui à Perros-Guirec. Le 23 octobre 1944, à la recherche d'un moyen de transport pour retourner à Cherbourg, il réussit à monter dans un camion non bâché, qui transportait de jeunes résistants de l'Ile-Grande. Surpris par une pluie diluvienne, les jeunes décidèrent de s'abriter dans un blockhaus de Saint-Efflam (plage de Plestin-les-Grèves, dans les Côtes d'Armor). Prudemment, Alfred Quignard décida de ne pas pénétrer dans le bunker. Mais il fut grièvement blessé au genou droit, à l'avant-bras droit et à l'abdomen lorsqu'un obus explosa à l'intérieur, tuant sept des jeunes maquisards. Handicapé, il n'a plus jamais rembarqué.
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[Dernière mise à jour : 17 juin 2021]
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