Jacques, Jules, Joseph, Marie, Jean   PHILIPPON

Date de naissance :

5 mars 1915

Lieu de naissance :

Lesneven (29 ) France

date de décès :

24 octobre 1989

Lieu de décès :

Lannion (22) France

Engagement dans les FNFL :

26 août 1941

Affectations :

Roselys, Lobélia, 23ème Flottille de MTB, Tunisien, 1er RFM

Grade atteint pendant la guerre :

Enseigne de vaisseau

N° membre AFL :

1.370

1938

Entré au service

15 octobre 1939

Enseigne de vaisseau de 2ème classe

Officier marine marchande

Lieutenant au long cours

29 juin 1940   à   3 juillet 1940

Armenier ( Patrouilleur )

2 décembre 1940

Démobilisé à Toulon

26 août 1941

Engagement : FNFL

5 septembre 1941   à   septembre 1942

Roselys ( Corvette )

15 octobre 1941

Enseigne de vaisseau de 1ère classe

septembre 1942   à   novembre 1942

Lobélia ( Corvette )

novembre 1942   à   juin 1943

Roselys ( Corvette )

juillet 1943   à   août 1943

23ème Flottille MTB

octobre 1943   à   octobre 1944

Tunisien ( Destroyer d'escorte )

novembre 1944   à   juillet 1945

1er RFM (1er Régiment de fusiliers marins)

juillet 1945   à   décembre 1945

La Découverte ( Frégate )

1 octobre 1945

Lieutenant de vaisseau

30 décembre 1945

Démobilisé

Lorsque le patrouilleur Arménier X30 en escale à Bary Docks (G-B) fut saisi par les Anglais le 3 juillet 1940 (opération Catapult), Jacques Philippon choisit le retour en métropole, mais il s'engagera dans les FNFL en août 1941.


L'enseigne de vaisseau de 1re classe Jacques Philippon qui navigua près de deux ans sur la corvette Roselys a connu les durs convois de l'Atlantique Nord et de Mourmansk. Il fut cité à l'ordre de la Première Division des Corvettes : 


« Jeune officier courageux et plein d'allant. Du 25 au 30 mai 1942, le convoi escorté par son bâtiment (Roselys) étant soumis à des attaques aériennes presque incessantes, a fait preuve sous le feu, de beaucoup de sang-froid, en dirigeant efficacement le tir de son bâtiment.


Le 5 juillet 1942, son navire effectuant dans un champs de mines, le sauvetage d'équipages de navires coulés, est resté malgré un violent roulis, accroché pendant plusieurs heures aux filets disposés à l'extérieur de la coque, afin de pouvoir saisir les rescapés isolés dérivant dans une grosse mer. Environ 25 hommes ont dû la vie à sa courageuse intervention. »


Après la guerre, il rejoignit la compagnie du canal de Suez, comme pilote.



Informations complémentaires


  • Sur la corvette Roselys : Marguerite Giret a repris dans un livre le carnet de notes de son père, Maurice Giret, en le croisant avec d'autres témoignages, et en l'éclairant de nombreuses illustrations : « Corvette Roselys 1942. Convoi de Mourmansk et Rébellion », par Marguerite Giret, Penfell Le Bout du Manque, 405 pages (ISBN : 979-10-415-4792-0).


Obtenir le livre



Décorations, distinctions :

  • Croix de guerre 1939-1945 avec 3 citations
  • Médaille de sauvetage
  • Officier de la Légion d'honneur

Sources :

  • Archives FdFL (AFL 1.370)
  • GR 16 P 474470 [non consulté]
  • VAE (cr) E. CHALINE et CV (h) Pierre SANTARELLI, Historique des Forces navales françaises libres, t. 3 : notice sur Jacques Philippon (erreur dans les dates de naissance et décès)
  • André BOUCHI-LAMONTAGNE, Historique des Forces navales françaises libres, t. 5, Mémorial (erreur dans les dates de naissance et décès)
  • Site francaislibres.net