Date de naissance :
28 mai 1915
Lieu de naissance :
Antichan-de-Frontignes (31 ) France
date de décès :
8 octobre 1971
Lieu de décès :
Lannemezan (65) France
Ralliement :
août 1940 - France libre - Buenos Aires 601 ( Argentine )
Engagement dans les FNFL :
octobre 1940
Matricules :
454B35, 1649FN40
Affectations :
Léopard, Renoncule, Marine Réunion, D'Entrecasteaux
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître de 1ère classe canonnier
Ralliement France libre - Buenos Aires 601 ( Argentine )
Engagement : FNFL
Démobilisé à bord du Tourville
Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres après la guerre, Bernard Peyrefitte mentionne une affectation comme AMBC (Armement militaire des bâtiments de commerce) sur le paquebot des Chargeurs réunis Aurigny et un séjour en Amérique du Sud. De fait, le bâtiment s'est trouvé immobilisé à Buenos Aires (Argentine) à partir de juin 1940 en raison de l'armistice et le 23 août 1940 le quartier-maître canonnier Bernard Peyrefitte était porté déserteur. Après avoir quitté le bord pour rallier la France libre, il fut acheminé vers la Grande-Bretagne, vraisemblablement à bord d'un navire anglais, avec l'aide du très actif Comité de Gaulle de Buenos Aires.
Après son engagement dans les FNFL en octobre 1940, Bernard Peyrefitte fut affecté au contre-torpilleur Léopard, à la corvette Renoncule, puis à nouveau au Léopard. Dans sa demande d'admission dans l'Association des Français libres, il indique comme date de débarquement de ce bâtiment le mois de décembre 1943. Cette date est hautement improbable, compte tenu du sort du contre-torpilleur.
En effet, le 24 mai 1943, le Léopard avait quitté Malte pour participer à l'escorte d'un convoi de deux pétroliers et de deux cargos à destination d'Alexandrie (Egypte). Dans la nuit du 26 au 27 mai, le convoi qui suivait une route parallèle à la côte africaine à 20 milles dans le Nord dut manoeuvrer plusieurs fois au cours de la nuit pour éviter des attaques d'avions et de sous-marins. Il en résulta pour l'ensemble du convoi une forte erreur en latitude, qui eut pour conséquence l'échouage du Léopard, situé le plus au sud du dispositif d'escorte. Le contre-torpilleur se trouva ainsi immobilisé en bordure de la lagune de Driana, à une trentaine de milles au Nord-Nord-Est de Benghazi, à une cinquantaine de mètres seulement de la côte.
Une partie de l'équipage fut hébergée à Benghazi, tandis que le reste demeurait à bord avec le commandant Richard pour tenter de renflouer le bâtiment. L'opération eut lieu le 30 mai, à l'aide d'un remorqueur venu de Benghazi. Sans succès. Une nouvelle tentative aurait été possible à partir du 16 juin après colmatage des brèches et asséchement du contre-torpilleur. Elle ne put avoir lieu, faute de remorqueur disponible. Trois jours plus tard, le 19 juin, le bâtiment se brisait en deux sous l'effet de la houle. Le commandant Richard resta à bord avec une cinquantaine d'hommes pour diriger la récupération du matériel susceptible d'être sauvé. Mais comme Benghazi ne pouvait envoyer aucun moyen de levage sur place, on ne put récupérer que le matériel qui pouvait être transbordé à main d'homme.
Le 1er juillet, le personnel qui campait encore sur la plage fut dirigé sur Alexandrie.
Il est donc possible que, comme d'autres marins du Léopard, Bernard Peyrefitte ait été affecté à la Marine au Levant avant de rejoindre Marine Réunion en décembre 1943.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 24 janvier 2024]
Sources :
Documents :