Date de naissance :
24 juillet 1918
Lieu de naissance :
Saint-Méloir-des-Ondes (35 ) France
date de décès :
19 décembre 2008
Lieu de décès :
Saint-Malo (35) France
Engagement dans les FNFL :
10 août 1940
Matricules :
497B39, 5578FN40
Affectations :
Surcouf, Renoncule, L'Aventure
Grade atteint pendant la guerre :
Quartier-maître de manoeuvre
N° membre AFL :
20.302
Levé pour le service militaire
Matelot de 2ème classe sans spécialité
Matelot de 2ème classe breveté élémentaire gabier
Quartier-maître de 2ème classe de manoeuvre
Engagement : FNFL
Quartier-maître de 1ère classe
Renvoyé dans ses foyers
Rayé des contrôles de l'activité
Le 1er mars 1931, à 12 ans et demi, Jean-Baptiste Pellé s'embarquait pour la première fois comme mousse sur le trois mâts Saint-Suliac pour la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve. Il effectua le dur métier de pêcheur pendant huit ans, avant d'être appelé au service militaire à Brest le 10 janvier 1939.
Après la déclaration de guerre contre l'Allemagne le 3 septembre 1939, il fut affecté comme matelot gabier sur L'Atlantique (P 33), chalutier réquisitionné et armé en patrouilleur auxiliaire. Basé à Dunkerque, le bateau était chargé de la surveillance en mer du Nord et de la destruction des mines flottantes lâchées par l'aviation allemande. Le 18 mai 1940, Jean-Baptiste Pellé fut blessé au genou gauche par un éclat d'obus. Le bâtiment participa à l'opération Dynamo (évacuation de la poche de Dunkerque du 26 mai au 4 juin 1940) puis se replia à Plymouth. Jean-Baptiste Pellé y reçut les soins nécessités par sa blessure au genou et entendit l'appel du général de Gaulle le 18 juin.
Le 3 juillet, L'Atlantique fut saisi par les Britanniques dans le cadre de l'opération Catapult. Le 10 août, Jean-Baptiste Pellé s'engageait dans les FNFL.
Il fut d'abord destiné au sous-marin Narval, qui se trouvait à Malte. Mais, après contrordre il fut affecté au croiseur sous-marin Surcouf, qui venait d'être transféré aux FNFL le 2 septembre après sa saisie par les Britanniques le 3 juillet 1940 (opération Catapult) et qui se trouvait en attente d'armement à Plymouth. Jean-Baptiste Pellé affirme avoir été « le premier Français embarqué sur le Surcouf » avec le commandant Ortoli. Affirmation plausible, car le premier noyau de l'équipage FNFL ne rallia le bord que le 9 septembre, alors que Jean-Baptiste Pellé a été affecté au sous-marin le 2 septembre.
Le 14 mai 1941, le sous-marin fut affecté à un secteur de patrouille au nord des Açores, sous le commandement du capitaine de vaisseau Ortoli. Le 28 juillet, il entra en grand carénage à Portsmouth (Etats-Unis d'Amérique). Le 20 septembre 1941, le capitaine de frégate Blaison prit le commandement du bâtiment. Le carénage étant terminé le 29 octobre, le Surcouf fit ses essais à Portsmouth puis appareilla le 10 novembre pour New-London (Connecticut), où il arriva le 11 pour quelques exercices avec les Américains. Le 30 novembre, il rallia les Bermudes, d'où il repartit le 7 décembre pour Halifax. Il arriva dans le port canadien le 10 décembre. C'est à cette date que prit théoriquement fin l'embarquement de Jean-Baptiste Pellé à bord du Surcouf. Mais il n'en débarqua effectivement que le 15 novembre. Etant destiné à la CPL (Compagnie de passage à Londres), il fut ensuite rapatrié en Angleterre à bord du Pasteur, ancien paquebot armé en transport de troupes par les Britanniques. Et en janvier 1942 il embarqua sur la corvette Renoncule, qui participait à l'escorte des convois dans l'Atlantique Nord.
En juin 1944, il participa aux opérations de débarquement de Normandie dans le secteur d'Arromanches à bord de la frégate L'Aventure.
Rentré en France à bord de la goélette Etoile, il fut démobilisé à Cherbourg en octobre 1945.
Dans un texte résumant ses activités pendant la guerre, Jean-Baptiste Pellé indique avoir été désigné pour faire partie, sous le nom de guerre de John Hudson, de l'équipage de la Junon, lorsque, le 11 septembre 1942, le sous-marin débarqua sur les côtes de Norvège le commando chargé de détruire une usine susceptible de fabriquer de l'eau lourde, composant essentiel pour la fabrication d'une bombe atomique allemande.
Recherches complémentaires :
[Mise à jour : 16 décembre 2021]
Décorations, distinctions :
Sources :
Documents :